Moins nombreux qu'à Copenhague ou Amsterdam, les vélos de Stockholm surprennent néanmoins le touriste frigorifié que je suis, plus accoutumé aux villes dévolues aux voitures et qui finissent par en être défigurées.
Mais les vélos de Stockholm de ce décembre finissant semblent abandonnés. La neige abondante, le grésil, la pluie fine et glacée, le givre et le verglas ont eu raison apparemment des meilleures volontés, à moins que les préparatifs des fêtes de Noël soient la vraie cause de cette désertion généralisée. Les seuls cyclistes téméraires sont des facteurs ou des livreurs, des sportifs enhardis, des inconscients qui posent vite pied…