Durant mes balades en vélo, j’ai pédalé beaucoup sur la A1A qui longe la mer. Des deux côtés de la route, on voit des maisons, des bateaux et des appartements pour gens très très millionnaires. Comme un club ultra chic et sélect qui s’étire tout le long de la côte. Sur une affiche, j’ai lu qu’un immeuble en construction offre des appartements à partir de 3,7 millions ! Sur la trentaine de kilomètres que j’ai exploré, j’ai bien l’impression que la valeur de ce que j’ai vu dépasse largement la valeur de certains pays du tiers monde. C’est indécent.
Je n’ai rien contre le capitalisme et la possibilité à tous de s’enrichir et de s’offrir des produits de luxe. C’est la vie, l’humain est fait comme ça et on ne pourra pas le changer. D’un autre côté, quelle est la force qui pousse quelqu’un à construire une maison trois fois plus grande que notre hôtel (qui compte 9 appartements) ? Mon père aurait dit qu’«y en a qui en ont grand de beurré» ! Je veux bien croire que c’est gens aiment recevoir et font de belles grandes réceptions... mais, avoir 12 chambres, 3 cuisines, 14 salles de bain et un garage pour 16 voitures, est-ce que ça sert vraiment à recevoir des amis ou simplement à dire que «j’en ai une plus grosse que la tienne» ?
Voir un grand nombre de ces maisons avec une affiche «à vendre» donne un petit frisson de plaisir dans le dos. On se dit qu’à vouloir trop jeter de la poudre aux yeux, y en a qui en ont reçu plein la gueule quand le vent à tourné. Pas que je me réjouisse du malheur des autres, mais quelque part... on ne peut pas conduire deux Ferrari, ni se baigner dans deux piscines en même temps !