Le plan marketing avait déjà pris ses marques : du 22 au 24 décembre, le marchand avait offert les frais de port pour l'achat de son lecteur de livre numériques, que l'on soit dans le pays, ou bien à l'international (en dehors des taxes, qui manifestement restaient dues).
« Nous sommes reconnaissants envers nos clients d'avoir fait du Kindle le cadeau le plus offert de notre histoire », commente Jeff Bezos, fondateur et PDG d'Amazon. De quoi ficher les boules (c'est l'occasion où jamais) à Barnes & Noble, dont le Nook n'aura finalement pas goûté à l'odeur du sapin, à cause de retards de livraisons...
Et de rappeler la célèbre journée du 19 décembre, où les clients ont commandé plus de 9,5 millions d'articles de par le monde, soit 110 objets, tous genres confondus chaque seconde.
Pour mémoire, le Kindle ne peut toujours être acheté que via la boutique américaine, et quiconque souhaite donc s'en procurer un exemplaire était donc contraint de passer par cette voie, ceci expliquant cela. En outre, dans une interview accordée à Newsweek, Jeff a fait part de ses futurs plans de conquête du monde, en expliquant qu'Amazon pourrait se détacher de son statut de cyberlibraire pour se ranger dans la vente de services informatiques (le cloud compunting, ou externalisation du stockage de données pour les entreprises ou les particuliers, vers la toile).
Avec un catalogue de 390.000 ouvrages, Amazon n'a pourtant pas les mêmes arguments qu'un Barnes & Noble qui en propose bien plus, sans compter le million d'ebooks libres de droits que Google a mis à sa disposition dernièrement.
Ah, et si ça vous démange de savoir combien de Kindle ont été vendus dans cette journée, vous devriez vous aussi vous inscrire au grand jeu du Qui suppute transpire.