Magazine Société
Il y a tout juste un an, une impitoyable agression (encore impunie) a fait 1400 morts. Gaza, 2 millions d’habitants et autant de victimes. 2 millions de Gazaouis, vivants dans une prison à ciel ouvert, entassés les uns sur les autres, manquant de toutes les nécessités, et privés de tout, et comme si cela ne suffisait pas, on leur a offert une opération « Plomb durci », un peu plus d’ambiance que d’habitude, pour égayer leur quotidien malheureux.
Alors voilà, pour faire court et simple, le Plomb durci est une attaque meurtrière israélienne qui a débuté le 27 décembre 2008. Elle consistait en des bombardements et des crimes contre l’humanité. Le premier raid a fait 200 victimes, la couleur est tout de suite annoncée. Une offensive aérienne suivie d’une offensive terrestre, un blocus de tous bords, soutenu par l’Egypte (un soi-disant pays frère). Au bout de 18 jours d’horreur, on se réveille sur une ville complètement détruite, une ville abandonnée à son propre sort, et ce n’est pas les rapports de l’ONU (rendus plus tard) qui arrangeront les choses, ni les coups de gueule des ONG sur place, et encore moins les manifestations pacifistes dans le monde. On cherchera à disculper le gouvernement israélien, et on essaiera de rejeter la faute sur le Hamas. Israël bombarde et stoppe les convois humanitaires, et le Hamas endosse la responsabilité ; l’éternelle chansonnette, l’éternel jeu de rôles mortel où les premières victimes sont toujours les innocents…
Un an plus tard, le blocus n’est toujours pas levé, et les criminels sont toujours libres. Un an plus tard, le devoir de mémoire s’impose, parce que je ne peux pas oublier la terreur, parce que je ne dois pas oublier l’injustice…