Moorea : Un week-end presque parfait

Publié le 26 décembre 2009 par Leparikiwi

Tahiti, c’est fini, mais il me reste encore deux articles à vous proposer sur mon séjour en Polynésie. Pour commencer, montez à bord de l’Aremiti 5, direction l’île de Moorea…

A l’heure où vous lisez ce post, je me trouve déjà à Nouméa, pour la deuxième étape de mon périple pacifico-asiatique. Mon stage aux Nouvelles Calédoniennes ne commence que lundi, ce qui me laisse quelques jours pour vous narrer la suite des mes aventures polynésiennes ! Après vous avoir fait découvrir la vie à Papeete, je vous propose aujourd’hui de mettre le cap sur Moorea, l’île sœur de Tahiti, à une demi-heure en ferry de la capitale. L’effervescence de la grande ville s’estompe, et le cadre de vie devient paradisiaque…

Même au paradis, les loozes existent donc : pas de scoot, pas de voiture, plus de caméscope. Et au montage, une qualité vidéo médiocre. Mais bon, là n’est pas l’essentiel, car ce week-end restera un des meilleurs souvenirs de mon escale polynésienne. Difficile de ne pas déjà ressentir un peu de nostalgie en se remémorant, pèle-mêle, les couleurs du lagon à l’arrivée du ferry, le plaisir de tutoyer les gens, le charme des bus et de leurs occupants, le côté insolite des tombes dans les jardins familiaux, la saveur des fruits locaux, le vide ressenti au coucher de soleil au rythme des vaguelettes dans l’eau, l’émotion communicative des musiciens polynésiens, la force des courants me guidant à travers les récifs coralliens, la gentillesse des gérants savoyards du snack où j’ai déjeuné…


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J’avais choisi Moorea pour les descriptions enthousiastes qu’on m’en avait fait, et pour son accessibilité géographique et financière : une demi-heure en ferry, pour quelques euros seulement. Je ne regrette pas ce choix, tout en ayant conscience de n’avoir rien vu du reste de la Polynésie : les îles Sous le Vent, les Tuamotus, les Gambiers, les Marquises, les Australes… Autant d’archipels aux styles de vie plus traditionnels qu’à Tahiti et Moorea, plus « authentiquement » polynésiens. Je savais de toute façon que je n’aurais ni le temps ni les moyens de m’y rendre, donc no regrets. Ni le temps, ni les moyens, à cause d’un stage aux Nouvelles de Tahiti, où j’ai vécu une plongée passionnante dans la vie politique et judiciaire de la Polynésie française…

Je vous en parlerai, dans un prochain article. Bonnes fêtes à tous !