Selon le Guardian qui fait part de l'affaire, l'intervention de l'auteure se fait rapidement remarquer, suite à la chronique publiée par LB Taylor. Elle tentait simplement d'expliquer que les auteurs ont rarement un contrôle complet de l'éditorial dans leurs ouvrages ? Et moins encore, ils peuvent maîtriser l'enchaînement des séquences, que ce soit les scènes d'amour, de violence ou de bisous... « Ce sont finalement les équipes éditoriales qui gardent le crontrôle de ces choses... très rarement l'auteur seul. » Ouais, commente le Guardian : blâmons en choeur l'éditeur...
Et d'ajouter que finalement, c'est aussi la faute des lecteurs qui désirent lire des romans formatés sur tel ou tel modèle et qu'ils désirent souvent retrouver « la même intonation » et que, lorsque ce n'est pas le cas, ils sont un peu paumés et que ce n'est pas sa faute à elle. Et si l'on continue le fil de la discussion, il est intéressant de découvrir qu'elle dit clairement que toute personne qui ferait preuve d'une attitude négative et agressive serait signalée au FBI. Bon, le souci, c'est qu'entre temps, Candace a supprimé ses propres commentaires, et que même dans le cache de Google on ne mettra plus la main dessus.
On se souviendra, également grâce au Guardian que Candace n'est pas la première à avoir fait feu sur internet suite à la parution de critiques désagréables. En effet, cette année Neil Gaiman était intervenu en se jetant dans l'arène aux trolls. Ce dernier expliquait alors par la suite, et plus probablement à destination des auteurs qui en seraient victimes, que les réponses sous le coup de la colère ne sont pas les plus pertinentes, même si elles défoulent bien.
Toute l'histoire de Candace peut également se retrouver dans son intégralité sur ce blog, qui fait état des réponses et commentaires des uns et des autres (en anglais évidemment).
La question du FBI est plus étayée : de fait, on y évoque un organisme en charge de surveiller les cas de cyber-harcèlement. Candace ayant pris connaissance de ses droits en la matière assure qu'elle portera plainte contre la première personne qui se montrerait menaçante.