Single : "Ave Maria" ( 1997 ) par Chris Cornell

Chers amis, chers ennemis,
Même si je ne fête pas la Nativité comme certains d’entre vous, non pour des raisons religieuses ou théologiques, je sais une chose que mon éducation maternelle m’a léguée c’est que nous sommes tous sortis du même moule, du même œuf, ayant une seule Mère, la Terre, et ce même si soi-disant il y aurait plusieurs races pour plusieurs couleurs – oui, comme l’a chanté et écrit beaucoup mieux Lofofora, et ce quelques soient vos convictions religieuses.
Et, l’utopique optimiste un peu con sur les bords de ses mêches longues d’avoir une telle idéequi sommeille au fin fond de l’ironique pessimiste que je suis rêve parfois de paix aussi, cette nuit-là peut-être plus particulièrement : la traditionnelle et hypothétique trêve de Noël n’étant pas qu’un rêve ?
Et non, je ne vous parlerai pas du film « JOYEUX NOËL », très belle coproduction franco-anglo-germano-roumano-belge ( et roumano !! Pas romano !! ) du français Christian Carion revenant sur un événement historique s’étant déroulé une nuit de Noël, sur le front, en 1914.
Même si on trouve dans ce film une de ces multiples versions existantes de l’« Ave Marie » ( la prière à Marie, la Vierge Marie, la mère de l’enfant Jésus – oui, je me souviens de mon catéchisme ), interprétée dans le film par l’actrice Allemande la plus française ( depuis Romy Schneider ) du cinéma hexagonal et international la blonde mannequin Diane Kruger ( mais arrêtez de penser à Freddy, mince !! ). Et composée par Philippe Rombi pour le film.
Car oui, c’est l’« Ave Maria » que vous propose d’écouter et découvrir aujourd’hui le metalleux à cheveux longs qui tient ce blog. Et je ne crois pas ce soit un blasphème.
Prière s’adressant, donc, à la Vierge Marie, cette célébrissime « Ave Maria » en latin connait deux célèbres œuvres en étant inspirées :
- l’œuvre au piano du compositeur parisien du XIXème siècle Charles-François Gounod trouvant sa version définitive de sa « Méditation » ( son titre original ), inspirée par le premier prélude du « Clavier bien tempéré » de Jean-Sébastien Bach, en avril 1859,
- et « Ellens dritter Gesang » ( « troisième chanson d’Ellen » plus connue sous ce titre d’« Ave Maria » ), issue du cycle « Die Fräulein vom See ( La Dame du Lac ) », œuvre du compositeur Autrichien du XIXème siècle ( également ) Franz Schubert. Composition pour voix et piano de 1825 inspirée elle-même d’un extrait de la poésie de « Madame du Lac » écrit par l'écrivain anglais Walter Scott traduit dans la langue de Goethe par Adam Storck.

Aujourd’hui reprises par des artistes comme Maurane ou Jewel en ce qui concerne la version de Gounod ( dans la chanson « Sur un prélude de Bach » pour la chanteuse Belge et tout simplement « Ave Maria » sur l’album «  Joy : A Holiday Collection » pour la jeune Américaine ) ou de nombreuses personnalités pour la version moins religieuse dans ses textes de Schubert : Céline Dion, Mylène Farmer, U2 et Pavarotti, Dolores O’Riordan des Cranberries en solo, mais aussi le groupe de J-Rock Visual Kei MUCC.
Et c’est l’interprète de l’une de ces versions que je vous propose, après cette longue présentation, de découvrir ( ou redécouvrir ) aujourd’hui :

L’une des plus belles voix si ce n’est LA plus belle voix du métal, selon moi, Chris Cornell, guitariste et chanteur frontman du groupe grunge Soundgarden ( entre autres ), reprenant cet « Ave Maria » en 1997 pour l’album « A Very Special Christmas, Vol. 3 » en compagnie du groupe Eleven et sur une compilation réunissant des noms tels qu’Enya, No Doubt, Sheryl Crow ou les Smashing Pumpkins,…
Mais après tout ce blabla, autant que vous profitiez de ce chant et de cette voix, non ?

Bon et joyeux Noël à tous et que la paix soit avec vous pourrait dire le crapaud de bénitier voulant bien trouver la paix avec une telle chanson…