D’après un témoin, l’échec de Copenhague serait dû à la Chine.
Le plan semble machiavélique. Le développement de la Chine est fortement lié au charbon, il ne lui fallait donc pas un accord contraignant. Or, elle savait que tout échec serait attribué mécaniquement par les ONG aux « pays riches ». Il lui suffisait donc de bloquer les négociations pour obtenir ce qu’elle voulait (retirer tous les engagements contraignants) sans en subir le blâme.
Outre les ONG, elle tirerait les ficelles de pays pauvres (Soudan) qu’elle utilise comme exécuteur de basses œuvres, et pourrait compter sur la complicité de l’Inde et de l’Arabie saoudite.
Un autre article, d’un écologiste pur et dur ?, dit :
Particulièrement méprisable fut le rôle changeant des gouvernements des pays en développement rapide (…), qui prétendent représenter les pauvres, dans leurs pays et dans le monde – quand cela leur convient, mais cherchent surtout à protéger la richesse grandissante de d’une élite solidement installée.
Apparemment nous sommes dirigés par des idées préconçues selon lesquelles Ouest = mal, pays pauvres = bien. Les élites chinoises et indiennes les exploitent habilement.
Compléments :
- Une vision qui contredit l’analyse que j’avais tirée de The Economist. Copenhague.