Nous sommes implantés depuis l'ouverture en octobre 2000 à Georges Pompidou, mais nous avons commencé bien avant à Boucicaut en 1994, soit 10 ans avant que la chirurgie soit reconnue comme efficace. Ce qui est passionnant dans cette chirurgie, c'est qu'au début on nous a pris pour des fous,mais il y a tout de suite eu beaucoup de patients à opérer. Avec la mise en place de la coelioscopie et des anneaux gastriques, le fait d'avoir été en CHU m'a permis de publier, de réaliser un suivi, et d'observer les résultats excellents, d'agir avec pédagogie auprès des médecins, etc. Les premiers papiers que nous avons écrits sur le sujet sont aujourd'hui des références internationales. Cette chirurgie, c'est le traitement efficace de l'obésité-maladie pour les 20 années qui viennent, même d'après les médecins fondamentalistes chercheurs. L'obésité est de plus en plus grave et fréquente donc il y a un besoin réel de structurer cette activité, le besoin de créer des centres : ce n'est pas le moment de détruire ce qui marche ! Il y a un véritable manque de reconnaissance du travail réalisé !"
Un courrier est envoyé ce jour par Anne-Sophie Joly, présidente du CNAO à la Ministre de la Santé, Mme Roselyne Bachelot-Narquin; au Directeur Général de la Santé M. Didier Houssin ; au Président de la CME de l’AP-HP, Prof. Pierre Coriat ; à la directrice de l’HEGP, Mme Elisabeth de Larochelambert ; aux Professeurs Jean-Jacques Altman, responsable du pôle diabétologie-nutrition-endocrinologie de l’HEGP et Jean-Marc Chevallier, responsable du service de chirurgie digestive de l’HEGP ; aux membres de la Commission Anne de Danne et à sa présidente.
L'obobs est aux côtés des personnels et des patients concernés et se mobilise pour vous tenir informés : à l'heure où la recherche de bonnes pratiques dans la prise en charge de l'obésité est une des priorités absolues retenant l'attention de tous, il semble tout simplement aberrant de voir que l'administration hospitalière est prête à sacrifier un centre de référence dans un subjectif classement des priorités entre maladies. Si l'on suit cette logique, demain il vaudra mieux être cancéreux ou cardiaque qu'obèse...