Après Alli,voici venir Qnexa, nouveau médicament amaigrissant développé par le laboratoire Vivus. Promesse de ce produit : 15% de poids perdu au terme du traitement pour toute personne en surpoids.
Qnexa, qui pourrait arriver en France en 2010, vient compléter la liste déjà longue des médicaments amaigrissants permettant aux obèses de retrouver une ligne un peu plus fluide… On avait Alli, on a eu ensuite Hydroxycut, dont les dangers sont avérés, voici donc maintenant la dernière née des panacées…
Et comme d’habitude, des essais cliniques démontrent l’efficacité supérieure à n’importe quel autre médicament amaigrissant. Certains experts ont prétendu que ces pilules permettaient de perdre autant de poids que les différentes techniques de chirurgie bariatrique.
Le docteur Kishore Gadde, qui dirige les tests autour de Qnexa, déclare : "La perte de poids observée avec Qnexa dépasse de loin la perte de poids observée avec d’autres médicaments anti-obésité".
L’Autorisation de mise sur le Marché n’est pas encore obtenue que la FDA (Food and Drug Administration), agence qui accordera au médicament son droit de cité et d’être vendu, déclare que le médicament répond aux objectifs fixés par l’administration américaine. Premier pas encourageant pour ce traitement prétendu de l’obésité, mais qui ne garantit pas que les autorités françaises l’autoriseront. Cependant, les frontières du Net étant perméables, il sera sûrement facile de s’en procurer… malheureusement. Nul n’en connaît les dangers, les effets secondaires, les effets à long terme…
Les principes actifs phentermine et topiramate. Le phentermine est utilisé pour contrôler le poids depuis les années 1950 et la topiramate est à l’origine un anti-convulsif combattant l’épilepsie mais dont on a vu l’efficacité dans la perte de poids.
Toutefois, ces substances anti-convulsivantes ou anti-épileptiques ne doivent pas être prises à la légère. Les risques là encore existent… et une prescription médicale après examen de santé doit absolument être envisagée. Ces substances ayant pour but de contrôler l’appétit, un suivi nutritionnel s’avère absolument indispensable, tout autant qu’une éventuelle prise en charge psychologique. Gérer ces situations d’automédications seul se révèle donc une fois de plus extrêmement délicat.
Comme pour chaque nouveau traitement miracle arrivant sur ce marché en augmentation constante, les laboratoires rivalisent de plans marketing pour développer leur part de marché face aux concurrents. Un cynisme d’évidence mettant parfois de côté les réalités médicales…DOCUMENTATION
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