Taux de chômage et croissance de l’emploi dans la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches : des bonnes et des moins bonnes nouvelles!
La fin d'une année incite à faire des prédictions sur celle à venir... Le Centre d'étude sur l'emploi et la technologie et de l'information sur le marché du travail d'Emploi-Québec a publié, le mois dernier, les perspectives professionnelles du marché du travail jusqu'en 2013. Un petit coup d'œil sur les prévisions annoncées pour les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches permet de constater qu’il y a des bonnes et des moins bonnes nouvelles.
Point fort
La Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches demeureront en tête de liste des régions affichant les plus faibles taux de chômage au Québec.
Selon les estimations, les taux de chômage de ces régions devraient avoisiner les 4,5 % en 2013. Elles se comparent avantageusement avec la région métropolitaine de Montréal, qui connaîtra un taux de chômage de 7 %. Le taux de chômage pour l’ensemble de la province en 2013 est, quant à lui, évalué à 6,8 %.
Point faible
La croissance annuelle de l'emploi sera au rendez-vous dans presque toutes les régions. Au Québec, 152 000 emplois seront créés d'ici 2013. Ce sera le secteur des services qui génèrera la majeure partie des emplois, notamment du côté des soins de santé et de l'assistance sociale, des services professionnels, scientifiques et techniques, du commerce au détail ainsi que des finances, des assurances, de l’immobilier et de la location.
Par contre, la croissance de l’emploi se fera plus timide sur la rive Nord et la rive Sud de Québec. Dans la Chaudière-Appalaches, le taux de croissance sera d'à peine 0,3 % alors que la moyenne provinciale est établie à 0,9 %. Il s’agit du troisième plus faible taux, tout juste devant le Saguenay-Lac-Saint-Jean et l'Abitibi-Témiscamingue. Dans la Capitale-Nationale, il devrait se situer à 0,5 %.
« La création d’emplois sera freinée, d’une part, par la faiblesse de la croissance démographique et, d’autre part, par un taux de chômage peu élevé, qui réduit la disponibilité de la main-d’œuvre apte à occuper les nouveaux emplois », est-il écrit dans le rapport complet de l’étude qu’il est possible de consulter sur le site : http://cetech.gouv.qc.ca.