Hasbro est détenteur des licences Transformers et GI Joe : autant dire que pour eux, cette année 2009 les gâtait au cinéma. Si Transformers 2 se révèle globalement décevant (en dehors du large bénéfice généré et de l’annonce, hélas, d’une troisième volet), GI Joe a le mérite de plutôt bien s’en sortir avec des moyens sans doute pas délirants. Le film est assez agréable à regarder, rien de bien sensationnel mais un certain sens de l’action et du respect du dessin animé permettent de passer un bon moment. Que demander de plus ?
Rassurez-vous, je ne hurle pas au chef d’oeuvre non plus. Ce film n’apporte pas de révolution, reprend les poncifs, les clichés et les ficelles les plus connues du “genre”. Cependant, le réalisateur, Stephen Sommers (à qui l’ont doit les réussies “Momies”) parvient à nous faire passer un bon moment.
Les GI Joes sont comme nos jouets de gosse : plein de gadgets, de véhicules incroyables, d’armes destructrices etc etc. L’humour n’est pas trop lourd et la priorité est de toute façon donné à l’action. Pas de répit, ou du moins si peu que l’on ne s’en rend pas compte et que, donc, on ne s’ennuie pas lors du visionnage.
Le casting est sympa et sans trop de visages connus, ce qui à mon sens est une bonne chose. En cliquant sur les images, vous vous apercevrez que les acteurs ont plutôt la gueule de l’emploi et colle globalement assez bien aux souvenirs que l’on du dessin animé. Pas de problème par exemple pour reconnaître Scarlet ou SnakeEyes, ci-dessous.
Passons un peu sur le scénario : des méchants super équipés, pas franchement aidés par leurs cerveaux, veulent se faire un max de blé en terrorisant le monde grâce à une nouvelle arme à base de nanites. Les GI Joes, depuis leur monstrueuse base en Egypte, lancent la contrattaque. Baston, baston, baston….. Pas trop de profondeur ni de finesse !
Mention spéciale à Sienna Miller dont la transformation Blonde/Brune est toute à son avantage :
Peut-être sera-t-elle la révélation de ce film comme l’a été Megan Fox ailleurs ?En tout état, malgré une grosse appréhension, ce Gi Joe “Rise of the Cobra” est à classer dans les films sans prétention, mais qui, bourré d’actions, se laisse facilement regarder.
Quelques infos ici, sur la fiche Wikipédia. Où l’on note, par exemple, que les scènes parisiennes ont été tournées à … Prague !
A priori, trainent sur le net des annonces d’une suite. Pas franchement de quoi être surpris là non plus, la fin du film l’annonçait très clairement.