Le but de Machado n'a pas suffit
Un match de Bordeaux est un refrain perpétuel qui se termine toujours de la même façon : les Girondins l’emportent toujours. Pour son déplacement à Toulouse, les hommes de Laurent Blanc n’avaient pas oublié la veste prise l’année dernière (0-3) et se sont imposés cette fois-ci 1-2. Retour sur trois points clés du match.
1- Un manque de réalisme offensif décisif
L’ouverture du score par Paulo Macahado laissait ogurer une issue festive côté toulousain. C’était sans compter sur une égalisation rapide de Chamakh mais surtout sur une nouvelle inefficacité offensive notamment chez André-Pierre Gignac. Le meilleur buteur du dernier exercice a perdu deux faces à faces cruciaux devant un très bon Cédric Carrasso, notamment un lorsque Toulouse était réduit à dix. Deux coups du sort décisifs dans un match où le nul aurait été plus éqitable. Mais APG n’illustre pas à lui seul cette fébrilité qu’il faudra bien enrayée dans la seconde partie du championnat. Si dans la récupération Toulouse était présent en raison notamment d’un très gros volume de jeu d’Etienne Capoue, il a toujours manqué le dernier geste, la dernière passe qui permettrait de metrte sur orbite un joueur téféciste. Gignac y est bien parvenu une fois en direction de Sissoko. Bien maigre.
2- Un Bordeaux à qui tout réussi
Certains journalistes analysaient dès la fin du match une ressemblance frappante entre ce Bordeaux là et le Lyon d’il y a trois-quatre ans. Il est vrai que l’assurance exprimée sur le terrain et la réussite qui va avec plaide en cette faveur. Bordeaux dégage une sérénité et une confiance à toute épreuve. Loin de s’affoler sur l’ouverture du score toulousaine, l’équipe au scapulaire a su faire la différence quand il le fallait.Laissant des espaces en défense, Bordeaux peut s’assurer les service de joueurs offensifs exceptionnels. Gourcuff, Chamakh, Jussiê, Gouffran ou encore Wendel. Cinq joueurs en mouvement perpétuel à peser et user une défense. Celle de Toulouse s’est faite surprendre une fois, la deuxième étant plus discutable. M’Bengue est averti une seconde fois pour un accrochage-plus ou moins discutable- sur Chamakh. A l’entrée de la surface et dans l’axe, Wendel s’exécute et trouve sur sa route Fofana qui détourne dans ses buts. Réussite, réussite, ingrédient essentiel pour tout sacre. Bordeaux déjà champion ?
Laurent et Bordeaux filent vers le titre
3- Un arbitrage a désirer
Difficile côté Toulousain de ne pas sortir du match avec le sentiment de s’être fait laiser. M Fautrel a dégainer plus vite que son ombre mais bien souvent dans le même sens. Quatre cartons jaunes plus une expulsion côté TFC contre deux jaunes seulement pour les Girondins. Pourtant le match ne prêtait pas à une telle distribution. Disputé dans une atmosphère plutôt agréable, M Fautrel s’est mis tout seul en avant n’ayant pas le même jugement de part et d’autre. On regrettera notamment une vilaine faute de Planus non sifflé sur un milieu toulousain – l’aribtre ayant préféré laisser un avantage qui n’en était pas un- quand il lui donne un jaune sur une autre… Bref sans dire que la défaite toulousaine lui est entièrement dûe, il siffle le coup-franc décisif sur une faute plus que discutable. Il s’agit des aléas du football. Mais hier soir ils n’étaient pas en faveur du TFC.
Avec 25 points au compteur, Alain Casanova juge que le total prévu à la trêve est atteint. au minima alors car avec un groupe au complet sans toutes ces blessures la place de son équipe est sans conteste dans la première partie du tableau. Il y a eu du bon face à Bordeaux. Peu d’occasion concédée, une présnece au milieu de terrain plus dense et physique. Petit à petit on sent l’équipe se reconstruire. Le retour de Mauro Cetto dans le groupe en est aussi un bon exemple. On vous le dit, l’année 2010 brillera plus pour les Toulousains !