Nous sommes en mars 2008. Le président de la République vient rendre hommage à ce haut lieu de la Résistance française. L’année précédente, débarquant aux Glières 48 heures avant le second tour
de l’élection présidentielle (sic), il avait promis d’y revenir chaque année.
Le spectacle – car c’en est un – que va donner ce jour-là Nicolas Sarkozy est affligeant et, pour tout dire, totalement indigne d’un président de la République française. A cause de son mépris à
l’égard ce certains de ses interlocuteurs. A cause de l’indécence de son attitude et de ses paroles en ce lieu symbolique et chargé d’Histoire. Sans doute émoustillé par l’auto-évocation de sa
femme, Carla Bruni, Nicolas Sarkozy ne se retient pas. Il laisse aller sa véritable personnalité. Si l’on ne l’était pas encore, on est effrayé du populisme de cet homme qui dirige notre
pays.
Un homme : « Monsieur le Président, vous avez ici deux républicains espagnols…
Nicolas Sarkozy : - Très heureux. Et en plus moi, je défends les Espagnols. Mais les Italiens sont pas mal non plus, maintenant que je suis marié avec une Italienne
Silence
Montrant un militaire : - Il est beau quand même. Mais pas trop jeune et pas trop beau. Ca me…Vous savez que j’ai été jeune moi aussi (il rit
franchement).
L’homme : - Nous nous sommes refusé à laisser des résistants qui étaient tombés dans une embuscade enterrés dans une fausse commune. Nous les avons ramenés
ici dignement.
Nicolas Sarkozy, coupant la parole à l’homme : - C’est quoi la cascade là ? C’est magnifique. Ecoutez, je vous aime beaucoup. Puis, sans transition, s’adressant à
une dame hors champ : Ce rose vous va très bien. Je n’en tire aucune conclusion politique.
La dame en rose : - Coquin en plus
Nicolas Sarkozy, hilare : - Ben oui, il faut bien s’amuser un peu. »
Ainsi, ce jour-là, sur le plateau des Glières où des hommes et des femmes sont morts pour notre liberté et notre dignité, le président d’une des plus
grandes puissances de la planète était venu « s’amuser ».
Dans le même film, des lycéens savoyards de retour d’une visite à l’ancien camp de concentration nazi de Dachau sont interrogés par Gilles Perret sur leur préférence politique. L’ex candidat de
l’UMP est souvent cité. Il faut espérer que la découverte de ce funeste dialogue dans le film les auras fait réfléchir ? Pour le moins.
Sarkozy, l’homme qui rit dans les cimetières
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