Pourquoi, dans ces conditions, ne pas avoir mis en service le plus grand nombre possible de rames à un moment où quasiment aucun bus ne circulait et où prendre sa voiture requiert une grande témérité voire une certaine inconscience ? En plein sommet de Copenhague, une telle incompétence fait tâche sur la neige blanche qui recouvre les rues de l’agglomération d’Orléans.
Dans les stations (où, en passant, la plupart des horloges sont toujours hors d’usage), les panneaux d’affichage électronique indiquaient de probables perturbations et vantaient l’ouverture des parcs relais dimanche 20 décembre. Voila qui faisait une belle jambe aux usagers frigorifiés dans l’attente d’un hypothétique tram. Pas un mot pour indiquer l’heure d’arrivée de la prochaine rame. Même le réseau d’information par haut-parleurs est resté muet. Pire qu’à la SNCF, ce qui n’est pas peu dire.