Ben, nous y revoilà. En avant le foie gras et les huîtres, la dinde et la bûche. Cadeaux, bisoux, recadeaux, rebisoux. Hips. Amen.
Tiens, avant de filer à la messe de minuit, il faudra se souvenir que Noël n’a pas toujours senti le sapin ni le vieux bénitier. Parfaitement. Petit flash historique: avant que l’église fasse son OPA sur la fête il y a quelques siècles de cela, il s’agissait d’une célébration velument païenne, qui marquait le solstice d’hiver. Les gens se mettaient en caleçon de bain, se roulaient dans la boue parfois, et twistaient jusqu’à l’aube en poussant des cris joyeux. Dans l’âtre rôtissaient des cochons sauvages de taille vertigineuse. Le beaujolais - sans soufre ni levures sélectionnées - coulait à flot. Pendant que le DJ balançait une archéo-techno tribale et envoûtante. On savait s’amuser à l’époque. Même que c’était peut-être bien le bon vieux temps.
Bref, bonne festouille à tous.
On se revoit sous peu (à l’oignon). Nous serons, selon le Grégorien, à l’aube de l’an de grâce 2010.
Que Saint-Chapon vous protège
Bizzzzzzzz