L'indifférence, nous rappellent les définitions d'usage, est "une attitude, un comportement impassible, impertubable, détaché, méprisant, dédaigneux, mais aussi égoïste, athée, incrédule, sceptique, désintéressé. Se dit également d'une chose qui ne se porte ni d'un coté, ni de l'autre, une attitude de neutratité en somme". Impassible devant l'émotion, impertubable face à la passion, détachée de l'angoisse, telle apparaît la figure de l'indifférent. Etre indifférent, se tenir à égale distance de tout, lorsque le bruit du monde se fait assourdissant, succomber à l'apathie et au désengagement, serait-ce laisser la place à toutes les formes d'inhumanité ? Par-delà la tentation du désenchantement, l'indifférence reste aussi une posture qui engage l'écoute de l'autre, qui ouvre le champ de la connaissance et permet la rencontre amoureuse. Ambivalence de l'indifférence donc, multiplicité de ses figures. Oscillation entre le désengagement et l'engagement, elle questionne notre position éthique face au monde.
En me baladant sur le site de la maison d'édition Autrement, avec en tête notons-le quelques pensées pour les fêtes de fin d'année, j'ai chopé ça et là des bribes que je trouve fort jolies. En voici quelques extraits. Cadeau ! ;-)