Magazine Cinéma
Avatar (États-Unis)
Réalisation et scénario :
James Cameron
Avec Sam Worthington (Jake Sully), Zoe Saldana (Neytiri), Stephen Lang (Colonel Quaid), Laz Alonso (Tsu’Tey), Sigourney Weaver (Dr Augustine)...
Synopsis
Jake Sully est un homme brisé. Ex-marine devenu paraplégique, ce combattant se voit offrir une seconde chance lorsqu'on lui propose de prendre la suite de son défunt jumeau, un scientifique envoyé sur la lune Pandora grâce aux financements d'un puissant consortium qui exploite sur place un précieux minerai. Moyennant un généreux salaire qui lui permettra de soigner son handicap, Jake devra explorer les jungles hostiles de Pandora en projetant son esprit dans l'avatar qui était destiné à son frère. Ces avatars, permettant d'affronter plus aisément l'hostile planète tout en facilitant une mission de pacification, sont d'onéreux hybrides nés du croisement ADN entre les Terriens et les Na'vis, une race d'autochtones humanoïdes. Mais entre la mission scientifique héritée de son frère, et son attachement aux valeurs martiales qui menacent de dominer la colonisation humaine, Jake va devoir faire un choix.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Avatar
Troisième essai vis-à-vis de la 3D, le premier « La-Haut » le dessin animé ne m’avait pas emballé, mon grand âge peut-être et surtout une paire de lunettes déficientes, je ne le sus qu’après ! Mon deuxième essai, « Le Drôle de Noël de Scrooge » lunettes vérifiées m’avait vu sortir du cinoche comme un môme de dix ans, les yeux écarquillés, le sourire béat, l’air un peu idiot sans doute mais totalement émerveillé par cette fabuleuse technique, quel plaisir que de me retrouver au sein d’une bourrasque de neige, dans les ruelles de ce vieux Londres.
Je n’allais donc pas me priver d’embarquer pour Pandora, le film Avatar me tendait grand les bras ! Ici sur Lille en VO et 3D . je le dis de suite ce cinéma fortement commercial me laisse habituellement de marbre et passe donc à la trappe de mes sélections, ainsi n’ai-je pas vu le Titanic du meme réalisateur.
Non c’est bien uniquement attiré par une envie d’expérience nouvelle que j’achetai mon billet pour Pandora. Avatar, deux heures quarante minutes, sans une longueur, des colonisateurs armés, anciens bidasses d’une grosse puissance que l’on suppose américaine, une équipe scientifique emmenée par Sigourney Weaver, un marine atrophié, paralysé des membres inférieurs convié à la mission. D’abord agent double, il sert la science et rend compte de ses incursions dans le monde des Na'vis, les indigènes dont il revêt l’apparence physique ..L’Avatar ! Ses renseignements exploités pour le bien, la recherche, pour le pire aussi, le but d’abord inavoué s’emparer des richesses énergétiques de la planète.
Oui mais notre marine se plait, et dans son Avatar et dans ce nouveau monde qu’il découvre, et nous aussi d’ailleurs.
Un univers coloré, étrange et luxuriant, de quoi vous river à l’écran , émerveillé . Ainsi ai-je particulièrement kiffé sur les iles flottantes, gigantesques cailloux à la verdure luxuriante, ces images fortes me rappelaient certains pochettes du groupe de musique progressiste Yes, œuvres dues à du dessinateur Roger Dean
Voilou, on peut y voir un parallèle évident avec les tribus indiennes des westerns d’antan, face aux envahisseurs dévastateurs des forces armées américaines. Une volonté farouche de conserver l’équilibre d’une planète jusque là harmonieuse par ses autochtones opposé à une volonté destructrices des chercheurs de ressources.
Bref presque que comme dans un western, y a des bons et des méchants, un héros qui change de camp, comme dans un film de guerre des ballets d’hélicos qui même en 3D ne rivaliserons jamais avec ceux d’Apocalypse Now…. non il faut voir en ce film un sacré divertissement, une longue et plaisante plongée dans un univers pas vraiment familier. ..ET PUIS BOUDIOU ALLEZ LE VOIR EN 3D…cela sert à quoi que Cameron y se décarcasse sinon !
Comment d’ailleurs a-on pu laisser sortir des copies en 2D ? Une histoire de gros sous évidemment !
AVATAR Le Site Officiel
CritiKat.Com "...est l’attention portée à la création d’un monde. Avec Avatar, nous sommes en effet complètement transportés dans un ailleurs tout droit sorti de l’imaginaire. La promotion du film fait la part belle à la 3D : un gimmick dont on ne saurait trop recommander la recherche, Avatar se suffisant pleinement à lui-même, sans nécessiter cet ajout. Car Avatar tient du prodige technique - avant tout parce qu’il s’agit d’un film totalement digital, et pour lequel cette technique est non seulement poussée dans ses dernières perfectionnements, mais également pleinement justifiée..."
Excessif.Com "..Avec Avatar, Cameron nous jette brutalement au pied du mur, mais cette fois sans laisser poindre la moindre lueur d'espoir, si ce n'est dans le fait que son film se déroule dans un futur trop proche. Une morale d'une violence rarement vue dans un blockbuster hollywoodien, et qui aurait pu provoquer un tollé si le film ne nous permettait pas, durant ces bien trop brèves 2h40 de béatitude, d'adopter le regard de ces êtres supérieurs observant les pauvres Terriens propager le chaos.
À la moitié du film, quand Jake Sully commence à virer de bord, le personnage est clairement dépeint comme un « nolife » maladif, un drogué de sa vie parallèle..."
Le Monde.Fr - "Avatar" : sur Pandora, tout est extraordinaire, sauf les histoires
-