Police Academy 3

Publié le 23 décembre 2009 par Olivier Walmacq

genre: comédie
année: 1985
durée: 1h25

l'histoire: L'une des deux écoles du district va fermer. Ce qui réveille la rivalité qui oppose les établissements que dirigent Lassard et Mauser. Tandis que Mauser tente de ruiner la réputation de son rival, Lassard fait appel aux anciens.

la critique de Eelsoliver:

On le savait... Depuis le premier épisode, la saga Police Academy est condamnée à subir de nombreuses suites, toutes aussi nulles qu'inutiles.
Après, le tout est de savoir quelles sont les épisodes les plus médiocres, voire ceux qui peuvent encore soutenir la comparaison avec le premier...

Oui mais voilà, déjà le premier épisode n'avait rien d'extraordinaire. Et reconnaissons-le, avec le temps, ce premier volet a vraiment mal vieilli.
Avec le recul, on se demande même comment le premier Police Academy a pu rencontrer un tel succès... Un mystère régi par les années 80, période souvent marquée par les comédies de mauvais goût.

De plus, un nouvel opus de cette franchise ne coûte pas très cher à produire. Il suffit de réunir un peu près les mêmes acteurs, toujours prêts à sévir dans ce genre de comédie foireuse.
Bah oui, faut bien remplir son frigidaire ! Donc, revoilà notre fameuse troupe en route pour une nouvelle aventure dans ce Police Academy 3.

On prend les mêmes et on recommence. Sauf que cette fois, nos héros sont devenus des policiers aguerris. A leur tour maintenant de former de nouvelles recrues.
Les gags s'enchaînent mais parviennent très rarement à décrocher un sourire, ou alors c'est un sourire coupable, très coupable...
Car le niveau est tout de même affligeant de nullité...

On retrouve notre cher Steve Guttenberg, qui se demande pourquoi il a accepté ce rôle... Et puis, nous avons ce policier black, capable d'imiter tous les sons et qui nous fait part de sa capacité à produire de la musique disco ou funk, dans l'espoir de nous faire rire.
Malheureusement, ça ne prend plus... En vérité, Police Academy 3 ne fait que refourguer les gags du premier, en espérant que le spectateur n'y verra que du feu.
La question est alors de savoir comment peut-on aimer une saga d'une telle médiocrité ? Non sincèrement: comment peut-on aimer ça ???

Note: