La technique est simple : immersion dans la vie des gens simples et ensuite, sur papier, brosser le tableau de leur existence. Son ouvrage avait fait vrombir les foules : ses détracteurs considèrent sa représentation du conflit israélo-palestinien comme déformée, voire hyperbolique. Et Palestine ne laisse personne indifférent...
Il serait même passible de manipuler le lecteur, notamment en jouant sur la présence d'enfants, et faire ressortir le côté victime...
Sacco ne s'en défend pas, loin de là. « Je ne crois pas à l'objectivité comme pratiquée dans le journalisme américain. Je ne suis pas anti-israelien... C'est juste que je crois qu'il y a plus de choses à faire passer du point de vue palestinien. » Et dans ce livre, il entend montrer que les massacres du 15 décembre 56 ne sont qu'une partie de l'histoire. « Je suis une personne qui réagit face à des gens qui sont parfois apeurés », rapporte l'AP.
Une voix qui perturbe, qu'elle soit juste ou non....