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Ça déménage autour du transfert du siège de la CASE

Publié le 23 décembre 2009 par Gezale
Ça déménage autour du transfert du siège de la CASE
Ça déménage autour du transfert du siège de la CASE
Légende: la feuille est tellement volante qu'elle est tombée dans la neige.
« 90 % des sujets votés ici sont discutés en bureau des présidents et pas en séance plénière ».
Voici ce que déclare, sans gêne aucune, Patrice Yung, vice-président de la CASE devant l’assemblée réunie, justement, en séance plénière. Et on voudrait que les citoyens s’emparent de la politique locale alors que les principaux dossiers ne sont pas discutés publiquement ! Et ceux-là nous en remontrent sur la proximité, la démocratie participative et tout le bla bla habituel. Sans doute au nom de la complexité. Comprendre : nous sommes trop c… pour mesurer les enjeux et l'importance des engagements !
Lorsqu’on veut transférer le siège de la CASE de Val-de-Reuil à Louviers, c’est bien le moins que le maire de cette commune et les élus de la CASE ainsi que les citoyens sachent pourquoi et comment. J’ai souvenir d’un maire de Louviers qui s’était opposé au transfert du commissariat de police à Val-de-Reuil mais n’avait pu obtenir satisfaction eu égard aux maladresses et fautes techniques commises contre le préfet et sans avoir présenté de contre-projet crédible. La farce avait consisté à charger François Loncle et à instruire un procès contre le député qui a fait pschiiit.
Marc-Antoine Jamet et les élus de Val-de-Reuil, comme tous les autres, d’ailleurs, ont le droit d’exiger un débat public, contradictoire et argumenté (1). Au lieu de cela, les responsables de l’exécutif CASE ont fait valoir que le bureau avait voté pour le transfert, que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Silence dans les rangs.
Vraiment, on se demande à quoi servent les assemblées élues et souveraines. Compte tenu des persécutions toujours envisageables, nombre d'élus (qui n'en pensent pas moins) n'osent pas affronter le président. Ils ont tort. Ils auront quand même leurs bouts de trottoirs ou de rues. Tenez, prenons l'exemple du Vaudreuil. Bernard Leroy et ses administrés ont été gâtés et il arrive à l'ancien député de s'opposer au président (Ah, ah !)
Quand on regarde avec attention la feuille volante (nos photos) qui a servi de dossier, on constate le manque de sérieux de l’étude. La vente du siège actuelle demeure très hypothétique (2) on voit donc bien que le montage financier ne correspond à rien. J’ai écrit qu’il s’agissait d’une étude farfelue. Je confirme.
(1) Les services techniques de Louviers occupent un espace contigu au siège actuel de la CASE. Il est évident qu'une solution existait de ce côté-là pour permettre sa nécessaire extension. Où est l'étude technique et financière ?
(2) Le siège actuel de la CASE devait être vendu à Sanofi-Pasteur qui n'est pas intéressé car non compris dans le périmètre de sécurité. Alors qui va acheter cet ensemble de 2,5 millions d'euros ?

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