Un titre accrocheur et déroutant, agressif et cajoleur, qui vous emporte dans un monde à part.
Luc Doyelle nous emmène dans un monde où une vie simple n’est jamais si simple, car rien n’est aussi normal que la force de l’imagination. Les faits les plus anodins peuvent prendre avec lui des airs d’épopée pourvu qu’on les veuille bien voir, que l’on accepte d’avoir un regard curieux des choses qui nous entourent. Il a le chic pour faire partager sa vision d’un univers souvent terne qu’il habille de mille couleurs. Utilisant un langage réinventé pour orner les images, la joliesse des métaphores, atténuer l’indicible et faire passer la sottise en douceur ; l’auteur nous plonge dans une vie commune, revue pour toujours sourire.
L’affection pour les siens et sa rage contre ce qu’il ne peut éviter, ni changer, dénotent un sentiment généreux. Lucius a aussi l’élégance d’user de légèreté plutôt que de devenir grossier, de rire lorsqu’il voudrait crier ; l’humour est son arme contre la lassitude.
Dans son monde à lui, le temps n’est pas figé, il s’écarte des rails en passant par des biais improbables ; ainsi, il se visite et se conseille. Les choix qu’il prendra alors seront significatifs pour le destin des siens, surtout celui de l’Amie et, par voie de conséquence, de ses Mectons ; sa famille.
Voyage et rencontre avec soi-même car, c’est bien connu, on n’a que la fortune dont on se dote.
Je n’ai pas lu le premier livre de Luc Doyelle, « Les liaisons presque dangereuses » auquel cet ouvrage fait parfois référence ; je pense combler prochainement cette lacune.
Ce livre que l’on dévore d’une traite est touchant et pousse facilement au rire, ou au pire, à sourire pour les plus coincés…
16 €, frais de port gratuits, Paru le 20/12/2009 Pour commander c’est ICI que l'on clique :
4 ème de couverture (Source Laura Mare éditions :
Dans ce nouveau roman, nous verrons comment Lucius, d'un placard à un autre, va bouleverser des pans entiers de son univers, au point de mettre en péril l'existence même de l'Amie. Chacun de ses choix de vie sera lourd de conséquences.
Après l'accueil chaleureux réservé aux "liaisons presque dangereuses", Luc Doyelle met en scène à nouveau ses personnages fétiches dans un scénario endiablé qui fait la part belle à l'humour.
Auteur : Luc Doyelle (Source Laura Mare éditions)
Le parcours de Luc Doyelle est atypique à plus d'un titre : gros mulot à l'opéra de Bratislava à huit ans (il n'y avait plus de place chez les petits rats), professeur de chant subaquatique pour hommes-grenouilles, derviche tourneur fraiseur à Plougastel, il se lance à corps perdu (pas pour tout le monde) dans la photographie. Il immortalise les ébats d’un phacochère et d'une potamochère, au large des chutes du Zambèze, obtenant ainsi, pour la première fois de sa carrière, la couverture du National Photographic.
Puis, lassé, il entreprend l'ascension de l'Annapurna par la face nord des grandes Jorasses, et arrivé au sommet, s'exclame : "C'est au pied du mur qu'on mange des merles ".