En DVD et Blu-ray : Salut bandes de cinéphiles. Non content de vous faire dépenser vos euros en films ratés en salles (tome1), en coffrets idiots (tome 2) ou en séries TV (tome 3), voici le dernier volet de ma saga : les éditions anniversaires ou collector, ou autrement dit, quelque chose que l’on a déjà, mais que l’on va quand même racheter car là c’est plus, plus mieux.
Amadeus sur les sièges de la voiture !
Amadeus, 25 ans après, le film reste une bombe et son édition anniversaire en Blu-ray une nouvelle référence en format 2.40. Tom Hulce rigole en 5.1 et F Murray Abraham est sublime en 1080 p. Bref, du lourd avec une préférence pour l’édition spéciale Fnac.
Le Magicien d’Oz, film éternel devant l’éternité, référence sans cesse citée, copiée et parfois humiliée…le film sort dans une version anniversaire 70 ans Fnac (ça ne nous rajeunit pas). Le film donne en Blu-ray une impression unique. Ça bluffe !
Fight Club, 10 ans déjà pour ce film totalement barré, version pop rock de Docteur Jekyll et Mr Hyde, avec les abdos de Brad et les blessures d’Edward Norton. Classé 17e film de l’histoire sur IMDB, ça valait bien un bon petit Blu-ray avec de très belles cartes postales dedans, le petit livre qui va bien, et un support canon pour ce film, uppercut en pleine poire. « I want you to hit me as hard as you can »...
La Mort aux Trousses, ou quand la classe de Cary Grant, la beauté de Eva Marie saint, le mystère de James Mason et le génie de Alfred Hitchcock se retrouvent dans une édition Blu-ray 50 ans de très très belle facture : Warner a en effet mis les grands moyens pour scanner le film en 8k et le restaurer en 4k (le master des éditions DVD n’était « que » en 1080i) et le résultat est à ce point stupéfiant que ce nouveau master de North by Northwest (le titre original) a pu être diffusé à Hollywood sur écran géant, devant une assistance de professionnels admiratifs. Rajoutez-moi trois documentaires, un commentaire audio du scénariste et la partition isolée du géant Bernard Herrmann. Là, aussi Edition spéciale Fnac...
A voir aussi dans le désordre : Gladiator, ou quand Ridley scott réinvente le péplum (avant de réinventer Robin des Bois) ; Braveheart, parce que le film reste un model de violence dans les étendues vertes de Grande-Bretagne. Et pour finir, Elephant Man, nominé 8 fois aux Oscars en 1980 et pour lequel John Hurt eu cette phrase sublime : "Mes amis disent qu’ils me reconnaissent dans le rôle de John Merrick, je ne sais pas si je dois le prendre comme un compliment".
Là-dessus, bonne bourre, bons films et à l’année prochaine.
Père Léon (Tout est bon dans le Léon)