Selon le ministère de Valérie Pécresse, la suite logique sera pour les universités, « de construire des masters adaptés à cette circulaire. L'esprit du texte est de fournir un cadrage national, tout en respectant l'autonomie des universités. Nous faisons confiance aux universités pour préparer des masters de qualité, adaptés aux métiers de l'enseignement », rapporte l'AFP.
En outre, on précise que la circulaire envisage des Masters qui auront pour débouchés une véritable orientation professionnelle, même dans le domaine de l'enseignement. En outre, ils « seront adossés à la recherche, ils auront vocation à permettre aux étudiants de renforcer leurs connaissances disciplinaires, tout en apprenant le métier d'enseignant par des stages ».
Cependant, ce rejet indique bien, estime Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup-FSU, qu'une « remise à plat du projet de réforme » est attendue. Même idée, exprimée par François-Loïc Pichard, vice-président de la Fage : « Cette circulaire de cadrage ne cadre rien, elle est trop vague. Nous voulons quelque chose de plus directif, pour que les universités présentent des formations pas trop disparates sur le territoire pour préparer à des concours qui seront nationaux. »