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5 Centimeters Per Second

Publié le 22 décembre 2009 par Jibouille

Saviez-vous que les pétales de cerisier tombaient à la vitesse de 5 centimètres par seconde ? C’est ce qu’a appris Takaki Toono par son amie d’enfance Akari Shinohara. Ces deux inséparables amis, qui étaient si proches, ont dû se quitter suite à la mutation des parents d’Akari. Six mois passent alors qu’ils ne se sont plus parlé mais elle décide de reprendre contact. Après beaucoup de correspondances, Takaki apprend qu’il doit déménager à Kagoshima, mais avant cela, il veut absolument revoir son amie d’enfance…

5 Centimeters Per Second

Dur, dur de rédiger une critique sur ce film aux allures d’extraterrestre. Mon sentiment, malgré des qualités certaines, n’est pas aussi élogieux que les précédentes critiques.

La seule chose sur laquelle tout le monde s’accordera est le chara-design, proche de la perfection. Rarement un design m’aura autant ébloui. Tout est parfait, des personnages aux mojndres détails, on ne peut que saluer ce travail de titan. Adieu les têtes hideuses, les coiffures fantasques aux couleurs impossibles, les yeux démesurés, place à la beauté artistique. De plus, plus le film avance et plus le chara-design est plaisant. A lui seul, il symbolise la poèsie de cette oeuvre avec brio.

Pourtant, je ne peux m’empécher d’être décu. Je suis conscient de la beauté du récit et de son coté dramatique mais l’ennui ne m’a jamais quitté. La narration est molle, si lente que l’on ne s’attache pas à la douleur des antagonistes. Attention, ce n’est qu’un simple point de vue car je comprends tout à fait que certains aient été touchés mais ce n’est pas mon cas. Les histoires se succèdent avec, à mon sens, un manque de transition génante. L’histoire est-elle mauvaise pour autant? Non et voilà le paradoxe. Ce conte moderne de l’amour impossible entre 2 adolescents, jusqu’à leur entrée dans la vie active, me plait habituellement mais le découpage originale du film ne me permet pas d’apprécier cette histoire d’amour à sa juste valeur et l’excellent design ne sauve rien, l’ennui étant plus fort, malgré une musique agréable.

Les personnages n’aident pas à résoudre ce problème. Ils manquent de profondeur et de charisme, que ce soit Tohno ou Hikari, aucun des 2 n’est suffisamment attachant ou intéressant. Au lieu de tirer le film vers le haut, ils le font stagner à niveau moyen, bien en dessous de son potentiel. Tohno semble plus perdu dans ses pensées que vivant dans le monde réel. On ne s’attarde pas assez sur leurs relations alors que la 1ère histoire introduit parfaitement ce point. ils s’aiment mais ne peuvent pas partager cet amour comme ils le voudraient. Par la suite, Hikari disparait complétement, laissant seul Tohno, qui ne parvient pas à exploser.

Tout était là pour me faire réver et pleurer mais la magie n’a pas eu lieu. Un fond à l’énorme potentiel mais à la forme instable.


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