Venu pour parler de son spectacle Le point sur Robert, Luchini, barbe paisible sur le visage se fait soudain interpeller par le tumultueux dessinateur. À l'instar de ce que dit le comédien concernant les commentaires sur Céline, on aurait dû prévenir Sfar, et lui dire : « Baisse d'un ton. »
Tout commence avec une envolée lyrique de Sfar, qui progressivement se met en confiance, alors que Luchini parle de Nietzsche. L'importun intervient : « Sauf que là, pardonnez-moi, c'est pas Nietzsche, c'est Platon. » Il poursuit, un peu pompeux, sur « L'OPA formidable de l'Allemagne », sur les destins électifs des peuples : « Je crois qu'on peut s'autoriser à revenir vers la Grèce, sans passer forcément... euh... par Nietzsche, par Hegel... » Des choses « admirables qui sont d'un autre monde, d'une autre hystérie ». Commenté par un petit sifflement de Luchini...
Et pour le petit Joann, la pensée allemande « restera toujours un dogmatisme » (en oubliant un peu vite au passage un Descartes, par exemple). Fabrice ne se démonte pas et assure : « Il a pas tort, en plus il est brillant, le monsieur, il écrit bien et tout, il fait des beaux films... » Mais le regard de Sfar à partir de là est presque inquiet...
On peut commencer à s'accrocher, tout se passe sur ce lien, à partir de 45 minutes du début de l'émission quand les deux arrivent. Ça dure une dizaine de minutes jouissives. Sinon, on peut retrouver cet extrait :