En cette douce soirée de décembre il est bon de se poser un peu et faire le bilan de cette année mi-figue mi-naret.
Une belle année marquée dès le 20 ème jour par l'élection du premier président américain noir, enfin non, blanc, mais comme on dit il y a 10 catégories de personnes dans le monde, ceux qui comprennent le binaire et les autres. Signe des temps qui changent ? Pas vraiment : les jeunes musulmans ne trouvent pas de travail et parlent verlan, leur casquette tel un débat sur l'identité nationale va de travers si bien qu'on se demande si cela valait Le Pen.
Année electoralement riche : la vague verte des européenes s'échoue sur les rives de Copenhague, preuve qu'il ne suffit pas de brasser du vent pour climatiser la Terre. La droite gagne un peu partout dans l'UE en plein coeur de la crise financière et moi qui ne l'explique toujours pas. Un avantage au moins : Dati qui s'use les Rhin sur les bancs du parlement de Strasbourg. De beaux exemples de démocraties en Iran - bourrage de cranes - au parti socialiste - bourrage des urnes - ou chez nos voisins "je vote donc je suisse".
Annee mitigée pour les "fils de" : Defense d'entrer pour prince Jean, coup sous la ceinture pour l'adepte de boxe Thai Frederic Mitterrand fort heuresement non lieu pour le fils à jean - luc (en verlan ça fait..) Lagardère. Puisqu'on parle de justice comment ne pas évoquer l'affaire Clearstream dont le verdict est attendu pour le 28 janvier prochain, date anniversaire de Nicolas Sarkozy : le jugement du "coupable" devrait se dérouler sans accroc de boucher.
Culturellement, année exceptionellement riche : le DARD de Patrick Sebastien fait une entrée fracassante dans la mémoire collective, Jackson est mort et Johny il-est-fou-Afflelou Halliday a failli faire la paire gratuite pour 20 millions d'euros de moins. Carton de l'adaptation d'Agatha Christie "100 000 petits négres" à France Telecom et fin du monde mortelle pour le spectateur de "2012".
Sportivement, l'équipe de France de Football qui fait des pieds et des mains pour se qualifier, Bolt star malgré lui et Agassi avec une perruque.
Enfin :
* malgré le " c'est quand il y en a beaucoup que ça pose des problèmes" du bleu d'auvergne Hortefeux
* devant le "la distribution de préservatifs: au contraire (...) augmente le problème " du pape Benet 16* et malgré la tentation des excuses répétées de Segolène Royal
Je me vois dans l'obligation décerner à Lula la paternité de la phrase de l'année pour cette harangue aux pays du Nord, il y a peu :
" Si le climat était une banque, vous l'auriez déjà sauvé "
Mo²....