Après un échec de la violence de celui que nous venons de vivre et qui restera dans l’Histoire à un niveau équivalent à ce qu’eut été un succès témoignant de la capacité de l’Humanité d’assumer son destin, il va de soi que nous devons réfléchir aux causes et conséquences du tsunami qui vient de se passer.
Les causes d’abord. Sans doute est-il de bon ton d’incriminer la présidence danoise qui n’a pas fait montre d’un talent excessif et le blocage évident du système onusien infiniment trop lourd. Mais l’essentiel n’est pas là.
En tout premier lieu, le chaos de Copenhague est à l’échelle du chaos du monde actuel. De même, le fait que les dirigeants du monde aient été capables de sauver le système bancaire et de débloquer des milliards de dollars (qu’ils n’avaient pas en poche pénalisant ainsi le futur) et qu’ils aient démontré leur incurie à sauver l’Humanité d’un désastre inévitable en cas d’échec, illustre l’échelle des valeurs dominantes en ce début de XXIéme siècle et l’illustration de la thèse de Jiared Diamond dans l’Effondrement qui analyse les raisons pour lesquelles, à un moment donné de l’Histoire, une civilisation fait le mauvais choix, celui qui l’emmène à sa perte… Sauf que dans le cas présent , il ne s’agit pas d’une civilisation en particulier, mais de l’Humanité dans son ensemble.