Consacré par le Prix Virilo début novembre pour un livre laissant s'échapper « la plus grande poussée de testostérone », Valérie Giscard d'Estaing obtenait là bien plus qu'il ne pouvait en espérer pour son bouquin La princesse et le Président. D'après le jury, le livre méritait amplement cette récompense, « Attendu que l’autre but de ce livre est de pérorer qu’il aurait pu coucher avec Lady Di. Attendu que la seule différence avec la réalité c’est que dans la vraie vie, Anne Aymone n’est pas morte. »
Rappelons à l'attention de nos vigilants lecteurs que l'ouvrage n'avait d'autre vocation que de pourrir la sortie imminente des mémoires de Jacques Chirac, l'autre président...
Mais voilà qu'une nouvelle récompense vient consacrer VGE et son mémorable opus... Celle du ridicule, qui certes ne tue pas, mais consacre une personnalité de l'année 2009 comme ayant été vraiment ridicule, selon TNS Sofres / Logica, effectué pour Europe 1.
Et c'est sans pâlir que notre Jurassic écrivain l'emporte d'une bonne tête, loin devant Nicolas Sarkozy, avec 41 % des suffrages, contre 34 % seulement pour le petit Nico. Et justement, le public n'aura pas été insensible à son ouvrage déplorable, qui aura accusé le coup depuis : avec 100.000 exemplaires en premier tirage, seuls 30.000 auraient été vendus, soit à peine 10.000 de plus depuis nos premières indications, le 22 novembre dernier.
Nicolas Sarkozy, aura lui, été distingué pour sa version particulièrement étrange du mur du Berlin et son comportement plus que suspect.
Ce qui reste à peine mieux, dans ce cas présent, que lèche-cul...