Cette balade remonte au 4 Mai 2009. Il faisait un temps gris et par moment une petite bruine fraiche caressait les visages. Je devais rejoindre un couple d’amis dans le centre d’Auch et j’avais envie de marcher. Ne pouvant pas faire de randonnée avant de les rejoindre à cause de la pluie, j’ai choisi de faire une partie de la « Promenade Claude Debons » qui longe le Gers sur 4 kilomètre d’un bout à l’autre de la ville d’Auch. Je n’allais pas la faire entière, peut être à moitié, et encore, mais c’était pour l’occasion d’en découvrir une partie. Je me suis garée près de la piscine et j’ai rejoint les bords du Gers bien verdoyants malgré le mauvais temps !
Et dont la faune, bien que classique, m’a attendrie avec ses jeunes cannetons tout mignons !
Oui l’eau du Gers n’est pas claire ! C’est normal, elle ne l’est quasiment jamais ! Comme je l’expliquais dans un article publié tout au début de ce blog, le Gers est une rivière formée à partir des eaux de pluie qui tombent à partir du plateau de Lannemezan, ces eaux sont très boueuses, donc forcément, le Gers est boueux !
Je suis arrivée ensuite sur un grand terrain arboré, aménagé avec des bancs et une piste où peuvent s’adonner les skateurs à des figures artistiques !
J’ai continué en longeant la rive gauche du Gers. J’ai adoré les aménagements sur l’autre rive, des petits escaliers, des jardins.
De gros bouquets de fleurs ornaient mon chemin.
Arrivée à un pont pour rejoindre l’autre rive du Gers où se poursuivait la promenade, j’ai aperçu dans toute sa splendeur, la cathédrale Saint-Marie.
J’ai suivi le long chemin qui se mit à bifurquer ! Observant encore de petits escaliers surprenants de l’autre côté du Gers, des morceaux de nature intéressants, et les angéliques petits canetons qui peuplent ces bords aquatiques.
Arrivée en ville, j’ai pu m’attarder sur quelques architectures que je connaissais ou que je n’avais encore jamais vues : une maison en colombages, la fameuse tour d’Armagnac, une petite église et une drôle de sculpture qui m’interpela.
Malgré le temps gris, la végétation était lumineuse : verte et fleurie, offrant à la balade un charme fou !
C’est au niveau des jardins de l’Ortholan que ma virée au bord du Gers s’est arrêtée car c’était là que je devais quitter les lieux pour rejoindre la haute ville. Evidemment j’ai fait un tour dans le jardin, mais j’y reviendrai plus tard !
Je la referai en entier, un de ces 4, par beaux temps, peut être bientôt, avec les couleurs de l’automne, l’avenir me le dira !