Le Parti socialiste a fait part d’une “immense déception” après la Conférence des Nations unies sur le climat. Constatant que l’Accord de Copenhague, était un texte non-contraignant, arraché in extremis, le PS se dit déçu d’un si faible résultat.
Martine Aubryet Laurence Rossignol [secrétaire nationale du PS à l'environnement] pointent un échec qui va éroder profondément la confiance des peuples dans leurs représentants. Peut-on se contenter d’une déclaration d’intention de contenir à 2° le réchauffement d’ici 2050 alors qu’on ne dit pas comment ! Est-ce un résultat dès lors que c’était le point de départ du sommet !
La question de savoir si l’on peut concilier les règles économiques mondiales actuelles qui incluent la compétition sans frein et le dumping entre pays et les exigences écologiques, est tranchée. Ainsi, le PS dénonce l’incapacité à trouver un compromis à la hauteur des menaces.
L’échec est celui des pays industrialisés qui n’arrivent pas à proposer aux pays du Sud autre chose que le modèle de développement que a prévalu dans le monde jusqu’à nos jours.
Un tel sommet aurait dû être celui de la pertinence collective, d’un rôle plus grand de l’Europe et non de tel ou tel président européen. Copenhague n’aurait pas du être le lieu d’un “moi-je” que certains présidents utilisent systématiquement pour compenser l’échec commun et tirer leur épingle du jeu.
Le Parti Socialiste demande que l’Union européenne retrouve le rôle moteur joué à Kyoto et qui ne s’est pas réaffirmé en 2009. Il souhaite que les européens montrent au monde le chemin en commençant par diminuer, unilatéralement d’ici 2020, 30% de leurs émissions.