La conférence s’est officiellement terminée vers 15h30 ce samedi, l’ONU ayant « pris note » de cet accord imposé plus que proposé par une trentaine de pays sur 190. Un moyen de sauver la face par une pirouette diplomatique, car cette position de l’ONU permet d’appliquer le texte, sans avoir besoin de l’approbation de tous. Face à ce désastre, Greenpeace condamne fermement l’arrogance des pays les plus puissants qui ont présenté un accord « à prendre ou à laisser ».
Copenhague a soulevé d’immenses espoirs, a mobilisé des millions de gens, partout dans le monde, autour des enjeux climatiques. Cette conférence est un échec retentissant, mais elle a ouvert la porte à un débat mondial sur la nécessité d’agir pour sauver la planète, c’est une première. Et la seconde étape c’est Mexico, en fin d’année prochaine. Rien n’est terminé, les citoyens partout dans le monde ont exigé un réel accord avant que le Sommet ne commence. Ils continuent de le demander.