Les asiatiques, même en France depuis fort longtemps, ne parlent quasiment pas notre langue. Ils ne déclarent pas leurs morts pour rentrer illégalement en usurpant l'identité des précédents. Ils vivent en autarcie, ne se marient qu'entre eux, leur argent circule en circuits fermés.
Les africains s'expriment un peu en français mais ils écorchent beaucoup notre belle langue, comme les antillais avec cette curieuse habitude de manger les mots. Les africains veulent des papiers pour profiter des allocations familiales car ils font beaucoup d'enfants, à plusieurs femmes, et n'aiment pas travailler. Les antillais appellent ça l'allocation braguette, eux aussi préfèrent ne rien faire à part danser et boire du rhum. Leurs enfants trainent les rues et fument du crack qu'ils se payent grâce à leurs vols. Les antillais sont des français assistés qui reprochent à l'état leur statut d'anciens esclaves.
Les pakistanais sont des fainéants, ils se contentent de vendre des roses congelées, des marrons chauds, du maïs ou des bonnets ridicules dans le métro. Certains plus courageux font un peu la plonge dans les restaurants. Ils ne connaissent pratiquement pas le français et quand ils essayent de dire quelques phrases, on ne comprend rien.
Au jeu des clichés comme ceux cités plus haut, tous basculent dans des généralités graves et stupides. J'arrête là, cet exercice tordu de la libération des paroles entendues, glanées ici et là dans cette France à la dérive. Le gouvernement a lancé cette vague pestilentielle dont la déferlante n'épargnera personne.
Nadine Morano s'émeut d'une casquette à l'envers dont le port bloquerait l'intégration au monde du travail, d'une seule catégorie, les musulmans. La connotation religieuse est plus monstrueuse que le couvre-chef évoqué. Les vestes retournées des politiques, celle de M. Besson, entre autres, ont par contre de l'allure, celle d'une évolution digne. Un bel exemple donné. L'identité française s'incarne dans ces valeurs là.
Étrangement, l'Ump lors d'un des derniers raouts préconisait aux futurs adhérents d'apporter des cv afin d'attirer « plus ». Bac +5 ou rien, c'est pareil. Le chômage, c'est l'avenir.
La pseudo démonstration du gouvernement avec la nomination de ministres, issus de l'immigration, enfonce le clou de l'alibi « politiquement correct ». L'essentiel de la représentation ressemble au seul flic syndicaliste, d'origine immigré, montré à la télé, à une occasion, celle d'amender les bavures policières, lors des échauffourées dans les banlieues.
Le passage d'un monde politique à un autre n'existe pas. Il n'y a qu'un monde.
Ce phénomène de transbordement ne se vérifie pas que chez les politiques. Quelques intellectuels (sic), des artistes people (sic) changent de couleur politique, à priori, à la vitesse du son.
Hirsch, Amara, Besson, Rocard, Lang …
Plus récemment Roméro ou Sophie Duez …
Aucune difficulté, le navire quitté suit la même direction. Qui peut croire à une quelconque ouverture ? Ensemble, tout est possible surtout sur l'unique ligne.
Pas d'enrichissement lié à ce "métissage" d'opinions. Pas de divergence. Silence.
Normal, un harmonieux chemin : ceux qui passent au travers de la crise sont tous du bord pouvoir, celui de la politique.
Politique tout court. Politiques si proches du monde des affaires, de la finance.
Le débat sur l'identité nationale permet, aujourd'hui, aux dirigeants d'EADS de garder intégralement les coquettes sommes liées à leurs délits d'initiés. Effacées leurs misères.
Le massacre social continue avec à sa proue des représentants « pluriels » dont la seule priorité est la préservation de leurs acquis juteux voire d'engranger toujours « plus ».
« Les sauveurs » dansent et les clichés divisent.
Occupons notre énergie à nous entretuer (suivons la préférence nationale, tuons surtout ceux vêtus d'une djellaba).
Mais où est donc passée la grippe ?
Agathe