Belle Chose // 2 24o ooo tlsp.
A nouveau un épisode correct mais pas très excitant de Dollhouse. Il s'agit d'un loner et c'est là son plus gros défaut. Sachant très bien dès le départ que cette deuxième saison serait sans doute aussi la dernière, je m'attendais à ce que l'équipe de Joss Whedon propose plus d'épisodes "mythologiques" afin d'en dire le plus possible en peu de temps. Mais peut-être n'y a-t-il tout simplement rien à dire ? On se retrouve donc avec un épisode à double intrigues qui finissent par se rejoindre pour n'en faire qu'une. Et quelque part, heureusement parce que ce n'est qu'à partir de ce moment-là que l'on est vraiment pris dans l'action. Et c'est au bout de 25 minutes quoi. Nous avons donc d'un coté un serial-killer dans le coma que la dollhouse se retrouve contrainte et forcée de réanimer car il est le neveu d'un de leurs plus gros clients. De l'autre, nous avons Echo qui, pour ne pas changer, doit faire sa pute pour assouvir les fantasmes d'un homme déviant, en l'occurrence un professeur pervers qui veut se taper une de ses étudiantes et lui mettre une bonne note. N'y a-t-il vraiment que ce genre de missions à raconter ? En tous cas, c'était plutôt amusant puisque Echo jouait une salope oui, mais une salope complètement idiote ! Quelques bons moments de rigolade grâce à cela. Autre moment de rigolade : lorsqu'à cause de problèmes techniques (dont on ne comprend rien), Victor se retrouve dans la peau de la salope Kiki ! Il se met à danser lagoureusement sur le dancefloor et attire les convoitises de tous les homos de l'assistance. L'occasion pour Enver Gjokaj de montrer, si je puis dire, une autre facette de son talent.
Toute cette comédie fait que l'on se sent beaucoup moins impliqué dans les affaires plus graves relatées dans l'épisode, à savoir Echo qui se retrouve dans la peau du serial-killer. J'avais l'impression d'avoir déjà vu ça quinze fois dans la série, ne serait-ce déjà qu'à l'épisode précédent. Et puis je ne peux pas supporter Ballard, c'est définitif. Il était encore d'une inutilité extrême. Je sais bien que ce que je dis est de mauvaise foi puisqu'il a quand même servi à l''intrigue mais il ne sert pas à la série en général. Son rôle, Boyd aurait pu le jouer. On a juste l'impression que les scénaristes l'ont posé car il fallait bien lui faire faire quelque chose en saison 2. On se serait passé pourtant passé de lui avec plaisir... Une fois de plus je suis resté hermétiques aux petites blagues de Topher mais j'ai apprécié qu'il remette en cause, l'espace d'un instant, la nature de certaines missions.
// Bilan // Du Dollhouse classique, moyennement efficace.