Cet épisode neigeux était annoncé et n’aurait dû étonner personne. Les services municipaux ou la DDE ont salé les rues mais en oubliant les trottoirs ! Quant aux bus de la ligne 15 M, ils ont figuré aux abonnés absents. Je m’en étais déjà rendu compte “à l’oreille” pendant que je travaillais dès potron-minet sur l’ordinateur. Ce que me confirmèrent des personnes descendant à pied jusqu’à Enghien… Sans doute Veolia – qui gère le service public de la TVO (Transports du Val d’Oise) – n’a-t-il pas assez de flouze pour équiper ses autobus de pneus neige ! Je me souviens il y a quelques années d’un autobus bloqué par à peine un demi centimètre de neige qui paralysait toute la circulation dans l’étroite rue du Marché…
Il ne leur restera plus qu’à incriminer Julien Coupat et la “bande de Tarnac”… dont le contrôle judiciaire vient d’être considérablement allégé selon un titre aperçu. Ils ont bien fait de pousser un coup de gueule. La justice commencerait-elle – enfin ! - à prendre conscience de l’inanité de ce dossier ?
Cela a fait tilt dans ma petite tête et je suis donc remontée chez moi pour chercher l’instrument adéquat. N’ayant pas de pelle, c’est armée d’un seul balai que je me suis attaquée à la couche de neige fondante fort glissante. Je ne saurais dire combien de temps cela me prit, j’ai même fait la même chose devant la copropriété voisine dont la responsable est notre amie C… qui travaillant dans un collège de grande banlieue n’était pas prête de rentrer chez elle ce soir, surtout avec le bordel actuel dans les RER.
Je suis sortie juste avec un tout petit pull à col roulé et je n’ai même pas eu froid. Il faut dire aussi que je me suis bien activée ! La seule chose que je sois remontée chercher dans mon pigeonnier : des gants ! Alors que l’âge venant je suis parfois aussi frileuse qu’une vielle chatte, la neige et le froid me font revenir à mes jeunes années de montagnarde où je pouvais m’asseoir dehors sous la neige à La Grave sans être nullement incommodée. Une cure de jouvence !
Un seul connard mais alors de première bourre ! Remontant la rue du Temple comme un fou, il a fait deux embardées dans le virage en face de l’arrêt de bus où il y avait un groupe de jeunes sortant du LEP qui attendaient en vain. Il a réussi à redresser le véhicule péniblement mais pour repartir de plus belle… J’ai eu rétrospecti-vement peur pour ces jeunes et même pour moi car s’il avait fait une embardée de plus il pouvait tout aussi bien me décalquer contre le mur.
Hier midi au Carrefour de Saint-Brice les parkings n’étaient pas déblayés. Je ne sais si les commerçants du centre commercial sont ou non responsables de la sécurité des clients. Je ne vois pas pourquoi les riverains d’une rue le seraient et pas eux. Une simple question d’intelligence commerciale devrait les inciter à rendre les accès praticables. Parce qu’une fois descendus de voiture, les clients doivent bien marcher sur le parking !