A quoi peut-on rêver quand on a 20 ans et qu’on est enfermé à Gaza ?
« le voyage est édifiant, dans cette enclave cadenassée où tout le monde rêve de partir mais d’où personne ne peut sortir, ce pays sous embargo, muselé, ce pays détruit. »
C’est la conclusion de l’édito de Richard Cannavo dans le TéléObs du 10 décembre 2009, page 3 :
"Le port de l'angoisse"
sur un reportage de Thalassa : "Gaza, une plage sous embargo".
Mais pourquoi ne parle-t-on que rarement, sinon jamais, de la responsabilité, et donc de l’hypocrisie du monde arabe qui ne demande pas à l’Egypte d’ouvrir sa frontière à Rafah, et donc de sa participation à la fermeture et à l’isolement de cette enclave ? Car il faut savoir que Gaza a une frontière commune avec l’Egypte. Alors pourquoi l’Egypte n’autorise-t-elle pas les gazaouis à sortir librement de leur territoire ?