la grève du RER A et les réactions des grands leaders socialistes

Publié le 20 décembre 2009 par Micheltabanou

Florilège de déclarations officielles de leaders socialistes et qui résument la et réelle position du PS sur ce sujet et qui interdit toute autre interprétation....
Mais auparavant notre génération montante d'hommes politiques a tendance à n'avoir lu que les résumés des livres d'histoire pour mieux les réciter et faire la malheureuse erreur de tronquer la réalité des faits. Finir une grève oui! mais je cite le conyexye réel et le contenu non abrégé.
“Il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue. Il faut même savoir consentir au compromis si toutes les revendications n’ont pas encore été acceptées mais que l’on a obtenu la victoire sur les plus essentielles revendications”: Maurice Thorez, secrétaire général du Pcf, le 11 juin 1936. Les grévistes de la RATP et du RER A en particulier sont-ils sur ce cas de figure? Est-on en général sur ce cas d efigure face au méthodes sarkozienes de démentelement du fait social? Tous les jours j'en bave avec les transports mais je suis solidaire malgré les intempéries.
Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste: Les grévistes "ont raison. Aujourd'hui nous sommes confrontés à un service public qui fonctionne de moins en moins bien et où les pressions qui sont faites sur les salariés sont des pressions inacceptables". "Les grévistes sont parfaitement conscients des difficultés rencontrées par les usagers". Mais les usagers également comprennent les grévistes "parce qu'ils vivent les mêmes situations". "On a le symptôme d'une crise où, à force de délaisser les services publics, on se retrouve dans des situations inacceptables". (Déclaration sur Europe 1, mardi 15 décembre)


Laurent Fabius
, député socialiste de Seine-Maritime: "Les gens sont excédés, on le comprend parce qu'ils ne peuvent pas circuler correctement et en plus il y a le froid, mais la grève a aussi des motifs sociaux et, dans ce cas-là, il n'y a pas d'autre solution que de négocier". "On voit bien que" le service minimum "ne fonctionne pas", a-t-il poursuivi. "Quand il y a un mouvement de fond, aucun service minimum ne tient". "Il y a un élément de climat général, parce qu'on annonce aussi d'autres conflits, c'est que vous avez d'un côté des gens qui ont des difficultés, c'est la majorité des Français, et de l'autre on voit une petite poignée de privilégiés qui s'en sortent très bien". (Déclaration sur France 2, mardi 15 décembre)
Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France: la RATP a les moyens de satisfaire les revendications. "Nous versons à la RATP chaque année une subvention de 3 milliards d'euros pour faire fonctionner l'ensemble du réseau de la RATP. Je pense qu'ils ont les moyens". (Déclaration sur Radio Classique, lundi 14 décembre)