Robert Carsen a exploité de façon judicieuse l’intrigue de l’un des plus beaux opéras de Haendel pour le transposer dans l’univers très « people » des intrigues de la famille royale d’Angleterre. C’était effectivement très tentant, avec l’excellent livret en anglais de William Congreve, de faire le parallèle entre Semele qui cherche à se hisser au même rang que celui des dieux grecs et Lady Diana, cherchant en vain à se faire admettre par la Cour Royale d’Angleterre. L’ensemble de l’intrigue se déroule alors avec un second degré assez « British » tout à fait cohérent du début à la fin de la représentation.
Je vous renvoie à la chronique que j'ai faite sur ce disque pour ClassiqueInfo-disque.com.