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Passions gourmandes

Par Bellgarath

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Salon Saveur des Plaisirs Gourmands… Voilà de quoi mettre l’eau à la bouche dès la lecture de l’invitation ! Dans ce genre d’endroit, la question existentielle est « Je prends ma carte bleue ou pas ? ». Evidemment, je l’ai prise. Et je ne l’ai pas regretté...

Direction Porte de Champéret pour un programme alléchant à base de découvertes gustatives, de trouvailles du terroir, de rencontres avec des passionnés et de dégustations exclusives…

Après un premier tour de reconnaissance du terrain, j’ai eu de l’admiration pour les hommes politiques qui vont au salon de l’agriculture. Pour avaler du saucisson après avoir testé du miel et des olives, il faut vraiment vouloir se faire élire.

Dans ce genre de salon, on se surprend à parler avec plaisir de fromage ou de tapenade, de sauce tomate ou de jambon. Pourquoi ? Parce que les gens qu’on a en face de nous sont des passionnés. La vendeuse de miel est avant tout productrice, et parle de son métier avec les yeux qui brillent. Les fromages sont présentés entiers, tantôt lisses, tantôt velus, énormes ou minuscules. On en aurait presque oublié que le fromage ne pousse pas dans les barquettes en polystyrène des supermarchés. La fierté se lit dans les visages et c’est beaucoup plus vendeur qu’une double page dans un magazine.

Alors forcément, tous ces visages fiers qui vous font goûter leurs produits délicieux, on a envie de les féliciter, de les encourager, de ramener un souvenir à la maison… autrement dit, on a envie de tout acheter. Voilà une petite idée de ce qu’on pouvait trouver là bas : du miel, des olives, de la tapenade aux amandes, de la sauce tomate, de la vanille, du thé matcha, mortadelle immense… 

Et pour terminer, vous prendrez bien une petite entrevue avec la crème de la crème de la pâtisserie française ? (que dis-je, française, mondiale !) Servis sur le plateau de France Inter,  les propos de Christophe Felder, Christophe Adam et Sébastien Serveau se dégustent avec délectation. Christophe Felder, qui venait présenter son nouveau livre sur les macarons, a été très généreux en conseils et astuces pour réussir la capricieuse mignardise.

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Enhardie par une photo en si bonne compagnie et une dédicace du livre, j’ai tenté une blague en invitant Christophe Felder à venir manger chez moi quand il voulait (en pensant que, bien évidemment, il ne répondrait même pas). Mais après un petit rire poli, il m’a demandé où j’habitais. Et là, d’un coup, c’était beaucoup moins drôle. Mon instinct de survie a pris le contrôle et a mis en application la fameuse technique du « courage, fuyons ».

Finalement, je regrette un peu de ne pas être allée au bout des choses, ça aurait été passionnant. Il aurait juste fallu que je pose 1 semaine de RTT pour préparer le repas, que je trouve un plat simple-mais-bon-et-original, que je teste 20 fois les recettes pour être sûre de les maîtriser le jour J… mais ça aurait été un honneur. Donc Christophe, si tu me lis, tu passes quand tu veux. Mais c’est toi qui apporte le dessert.


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