Cette semaine, les éditions de La Table Ronde proposent aux blogueurs des exemplaires de leurs deux prochains titres présentés ci-après.
Si vous êtes intéressé par l’un d’eux, n’hésitez pas à nous écrire via le formulaire de contact en nous indiquant votre pseudo, votre blog, le titre en question et vos coordonnées postales. Les blogueurs résidant à l’étranger peuvent participer.
Nous rappelons que seuls peuvent participer les blogueurs ayant un blog consacré totalement ou majoritairement à la lecture et régulièrement tenu à jour. A compter de la réception de l’ouvrage, vous aurez un mois pour le lire et le commenter sur votre blog.
Deux autres partenariats sont proposés ce dimanche, vous pouvez tout à fait participer aux trois, mais un seul titre vous sera envoyé. Indiquez-nous dans ce cas votre liste de préférence en UN SEUL MAIL.
Alberg de Jacques Tallote (collection Vermillon) :
Plutôt que de partir pour l’Afrique en quête d’un hypothétique emploi, Thomas s’installe à Besançon, où son père possède une maison inoccupée. Dans la boutique du rez-de-chaussée, désertée par le chapelier Alberg, une étrange découverte l’attend : « Ils étaient dix, sanglés d’un solide ruban. Dix ans de vie. Dix épais agendas de commerce in-octavo recouverts de toile noire. » Rédigés par Alberg, disparu deux ans plus tôt, ces carnets sont remplis de poèmes et d’aphorismes obscurs. Très vite, ils entraînent le jeune homme dans un labyrinthe dont il ne soupçonne pas l’étendue. Avec Lucie, qui n’est d’abord pour lui qu’« un pull mohair couleur de feuille de gui », Thomas tente d’en trouver l’issue. Qui donc était Alberg, débarqué un jour d’Argentine ? Est-il retourné vivre là-bas ? Et, surtout, comment se fait-il que ses écrits bouleversent la vie de ceux qui les lisent ?
Deux poissons d’or, un jeu de marelle, la veuve d’un médecin colonial, un barrage colossal ou encore des tickets du tramway de Trieste sont certains des indices qui jalonnent Alberg. Un premier roman construit comme une partie d’échecs, où le roi et la dame mènent la danse, et où le fou n’est pas celui qu’on croit…
Le dissident chinois de Nell Freudenberg (collection Quai Voltaire) :
L’exil était au coeur des nouvelles remarquées de Nell Freudenberger, Lucky girls. Dans Le dissident chinois, son premier roman, il s’agit encore d’exil mais de l’Orient vers l’Occident. Yuan Zhao, célèbre artiste dissident, est invité à passer une année à Los Angeles. Il enseigne à l’école de filles StAnselm’s et est hébergé par les Travers, une famille d’intellectuels aisés. A sa tête, Cece Travers. Enchantée de l’accueillir, elle s’efforce de donner une image positive de s tribu où les relations sont plus complexes qu’il n’y paraît. Son mariage avec Gordon, un psychiatre obsédé par la généalogie, est en déroute, son beau-frère Phil, charmant et irresponsable, est désespèrement amoureux d’elle et ses enfants lui échappent. De son côté, Yuan Zhao cache bien son jeu. Le dissident chinois met en regard avec une tendre ironie deux cultures radicalement opposées dont la confrontation fait éclater les apparences.