On a eu, ce qu’on attendait. Beaucoup de belles paroles, mais peu d’action concrète. L’accord de Copenhague, marque un désaccord profond sur la manière de sauver la planète du désastre écologique. Un bilan des résultats du Sommet sur le climat, conclurait que sa contribution pour réduire les effets du changement climatique est proche ou égale à zéro. Certains chefs d’Etat ont quitté la capitale danoise à la sauvette, y compris Obama, car on le sait, la victoire a plusieurs parents et l’échec est orphelin.
Evidemment, le décalage entre les qualifications du Sommet est flagrant. “Une percée” pour les hommes politiques, et “un cuisant échec” pour les environnementalistes. La vérité? Au milieu comme toujours, un sommet “mi-figue, mi-raisin”, un grand talk-show mondial, dont les policiers danois vont se souvenir après les échauffourées avec les manifestants et une facture salée à régler par les autorités danoises (plus de 40 000 000 d’Euros).
Le système Onusien a déjà été mis en cause avec sa règle d’unanimité pour la prise de décision qui n’a permis que l’adoption d’un texte au rabais, sans valeur contraignante, pour éviter les blocage d’un des 190 pays participants. L’après sommet? Business as usual, on prend les mêmes et on va de l’avant. Il faudrait attendre la prochaine conférence qui va occuper la scène médiatique pendant longtemps pour arriver probablement à un résultat similaire. Car, la vérité est, comme le dit justement une des célèbres lois de Murphy, (les lois de l’encombrement majeur): Les humains commencent à agir raisonnablement quand ils n’ont plus d’autre choix. C’est malheureux, mais Copenhagen, n’est pas devenu Hopenhagen. On attendu “Zéro émissions?” on a eu plutôt “Zéro résultat”.