Armées des ombres, spectres en poésie, soyez les gardiens de nos frères humains parcheminés sur les trottoirs de Babylone. Vin ! coule encore dans les veines des proscrits. Charrie le feu trompeur pour quelques secondes de répit. Demain est un autre enfer. Et dans le tréfonds des chapelles, la luciole des cierges silencieux murmure cependant l'inaccessible étoile de Noël. Cœur brûlant oublié du monde renaît dans nos cavernes d'apocalypse, jaillit l'étincelle de la pierre d'origine, la guerre du feu céleste n'a jamais pris fin.