Le gouvernement grec n'arrive toujours pas à convaincre les investisseurs du bien-fondé de sa politique. Les chefs d'Etats de l'UE réunis en urgence décident d'une mise sous tutelle du gouvernement grec et annoncent un plan de rigueur particulièrement rude, afin de "sauver la zone euro" et de solder "des années de gabegie financière". Le gouvernement grec, contrit, accepte l'humiliation.Février 2010
La Grèce est paralysée depuis 15 jours par des grèves et des manifestations diverses. La population scandalisée par la lâcheté du gouvernement réclame de nouvelles élections. Le drapeau européen est régulièrement brûlé dans les cortèges, un violent sentiment anti-Europe et anti-euro se développe dans le pays. Un boycott spontané des pays de l'UE se développe, les produits locaux étant désormais plébiscités.
Le gouvernement réprime les manifestants jusqu'à la bavure, un jeune étudiant est tué lors d'affrontements avec la police. Le gouvernement est contraint à la démission, de nouvelles élections sont convoquées.Avril 2010
Les grands partis traditionnels, totalement discrédités sont laminés par de nouvelles formations politiques, violemment anti-européennes. Une coalition anti-europe, arrive à constituer un gouvernement malgré les sanctions des autres pays européens qui crient au fascisme. Au soir des élections, la Grèce est en liesse tandis que Nicolas Sarkozy menace les Grecs en cas "d'atteinte à l'UE"Mai 2010
Lors d'un plébiciste populaire, les Grecs votent massivement en faveur de la sortie de l'Euro et de la suspension de l'adhésion à l'UE. Le drachme est réintroduit, avec dévaluation par rapport à l'Euro, un contrôle strict des changes est mis en oeuvre afin de limiter la fuite des capitaux. L'UE suspend ses aides au pays, la Grèce réplique par un boycott populaire de tout produit venant de l'UE. Un certain nombre de barrières douanières sont rétablies visant à favoriser les produits locaux. Dans le même temps, une bonne partie des règlements et directives européennes sont abolies ou fortement assouplies afin de redonner de la souplesse à l'économie grecque. Enfin, certaines dépenses non prioritaires sont coupées afin de financer les dépenses à court terme : armement, dépenses de représentation...Été 2010
La saison touristique est excellente, favorisée par la faiblesse de la monnaie par rapport à l'euro. On évoque aussi une vague de touristes européen visitant la Grèce par solidarité vis-à-vis de leur sortie de l'UE. Septembre 2010
Le pays profite de la reprise mondiale et voit sa situation budgétaire s'améliorer. Jouant sur le sentiment de fierté retrouvé des Grecs, le gouvernement fait passer une réforme fiscale permettant de lutter efficacement contre la fraude et de simplifier la fiscalité grâce à un prélèvement à la source. Les entreprises de leur côté vont mieux grâce à la monnaie faible, à la suppression des règlements européens et à la préférence locale qu'expriment les habitants dans leurs achats.
Décembre 2010
L'Espagne et le Portugal se retrouvent dans la même situation que la Grèce un an plus tôt. Les deux pays commencent à être secoués par des manifestations réclamant une sortie de l'UE...
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