Légende photo : Une nouvelle augmentation des impôts est prévue en 2010 à Louviers. Faudra-t-il à nouveau manifester ?
Un correspondant anonyme très proche des équipes du président de la CASE s'amuse à « relancer » au fur et à mesure que des démentis cinglants viennent contrer des démonstrations qu'ils jugeaient, jusqu'alors, définitives. ce correspondant fait l'âne pour avoir du son. Âne ou poney, allez savoir ?
Sur le dossier de l'eau, nous avons heureusement appris aux élus et aux citoyens que le contrat de délégation public « eau et assainissement » prendrait fin en février 2015 et non en 2O24 comme le président de la CASE se plaisait à le répéter pour clore tout débat avant même qu'il n'ait débuté. Février 2O15, c'est demain et il faut donc s'y préparer aujourd'hui. Le silence assourdissant du président de la CASE et de ses soutiens publics, Mme Cornier et M. Aubinais, qui n'ont pas commenté l'arrêt du conseil d'Etat, n'en est que plus plaisant.
S'agissant des transports publics gratuits préconisés par Sophie Ozanne, du NPA, un premier démenti vient d'être infligé au maire-président de la CASE. Il affirmait avec suffisance que « la CASE ne toucherait plus le versement transport des entreprises en cas d'accès libre au transports urbains.» J'ai publié hier un article sérieux, solide, argumenté, qui réduit à néant cette affirmation purement tactique. On comprend mieux pourquoi le maire de Louviers a fait taire Sophie Ozanne lors de la dernière réunion du conseil municipal. Elle aura, dans les semaines qui viennent, l'occasion de développer ses arguments.
Tout de même, que vaut un débat démocratique quand les dés sont pipés par les élus eux-mêmes ? 2O24 d'un côté, non versement transports des entreprises de l'autre…Franck Martin pouvait-il imaginer un seul instant que nous resterions les bras croisés et que nous goberions comme pain béni ses affirmations ? Il existe deux solutions pour expliquer ces mensonges : ou il ment sciemment et malheureusement, il n'est pas le seul à détenir un pouvoir qu'il veut conserver à tout prix, ou lui et ses services ne sont pas informés et c'est alors gravissime car les assemblées ne possèdent pas (et les citoyens encore moins) toutes les clés leur permettant de faire les meilleurs choix. Le dossier technique du transfert du siège de la CASE sur l'îlôt Renault à Louviers est, ainsi, un condensé d'insuffisances uniquement dû à un calcul politico-économique farfelu. Il est franchement surprenant qu'aucune vraie opposition ne se soit pas manifestée sur ce dossier.
En nous accusant d'être une association (1) « faux nez », Franck Martin aurait dû, une fois encore, se méfier de l'effet boomerang. Les Lovériens — et d'autres — comprennent, jour après jour, que ce que clame monsieur le maire n'est pas crédible. Il se (et nous) trompe souvent. Trop souvent.
(1) L'Association pour l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement.