Depuis juin 2007, il était question d’une fusion entre les cinq campus répartis sur Aix-en-Provence et Marseille. Désormais, le premier texte fondateur consacrant les étapes de la fusion vient d’être adopté à l’unanimité. Il organise ce grand rassemblement qui donnera jour, à partir de janvier 2012, à une structure unique.
Ce regroupement va permettre de constituer la plus grosse université française. En cumulant 70 000 étudiant et 6500 personnels, l’Université Aix-Marseille aura les moyens d’être clairement reconnue à l’échelle nationale mais surtout à l’échelle mondiale, ce qui est bien l’ambition de cette nouvelle structure.
Les universités de Provence (Aix-Marseille I), de la Méditerranée (II) et Paul-Cézanne (III) réuniront, au sein de cinq campus, cinq disciplines majeures : les sciences et technologies, la santé, le droit et les sciences politiques, l’économie et la gestion, les arts et les sciences humaines.
Mais, du côté des syndicats, la réaction ne s’est pas fait attendre. Et, Bruno Truchet, du Snesup, a dénoncé « un texte rétrograde » qui n’est ancré que sur une vision à court terme des cursus universitaires, rapporte l’AFP. L’université se retrouve réduite à faire uniquement de l’insertion professionnelle tout en laissant de côté le volet formation.