L’UMP s’est voulue en chef de file pour défendre les droits d’auteur mais, comme avec le pouvoir d’achat, cette défense n’est qu’une illusion. Petit retour en arrière sur tous les couacs en matière de droit d’auteur du parti présidentiel.
Dernier couac en date, Johan Hufnagel, rédacteur en chef du site Slate.fr qui n’a pas apprécié de voir un article de sa rédaction repris entièrement sur le blog du porte-parole de l’UMP : Frédéric Lefebvre.
En copiant des articles sans demander d’autorisation, le porte-parole de l’UMP ne respecte pas le droit patrimonial (le “pillage”), mais ne respecte pas non plus le droit moral (la possibilité pour Slate.fr de s’opposer à la reproduction pour des questions d’image ou de dénaturation de l’article original) analyse Damien Leloup du Monde.
Même erreur de la part des jeunes UMP dans la réalisation de leur clip vidéo. S’ils ont bien acheté les droits de la chanson auprès de son auteur (droit patrimonial) ils ont tout simplement oublié de demander à l’interprète de la chanson si elle était d’accord pour voir sa voix associée aux trémoussements des Ministres. Manque de chance, l’interprète québécoise de la chanson ne veut être associée à un clip politique. Les jeunes UMP ont dû présenter leurs excuses et payer 30 000 euros.
Quelques mois auparavant ils avaient pourtant fait la même erreur en utilisant la musique du groupe MGMT sans leur accord pour deux meetings.
Et pourtant Sarkozy avait fait du droit d’auteur un de ses chevaux de bataille, visiblement le message entre lui et ses députés a été piraté !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble