« Ca n’a rien à voir avec le terrible séisme qui s’était produit lorsque j’étais à Bordeaux ou à Nice. Cette fois, j’ai plus de temps, presque deux mois, pour tout mettre en place. J’ai vu Waldemar Kita, quelqu’un de franc, de bien, qui veut réussir. Quelqu’un de direct : autant de qualités qui me conviennent. Il est mal compris. » Il a été servi.
Un entraîneur confiant
10 juin : « Nous souhaitons redynamiser le club dans les deux ans à venir. Je n’ai pas l’impression d’arriver sur un champ de ruines. »
3 août : « On est déjà au fond du trou. »
2 septembre : « On est dans la moyenne pour monter. »
Un goupe soudé
30 septembre : « Nous avons trouvé la bonne carburation et un état d’esprit intéressant. La mayonnaise a pris. On peut s’appuyer sur un esprit de groupe »
10 novembre : « On doit redevenir une équipe. »
1er décembre : « Je me suis senti lâché par mes joueurs. La confiance est partie. »
Une équipe offensive
30 septembre : « On peut s’appuyer sur un esprit de groupe, sur un style de jeu fondé sur l’attaque. »
25 novembre : « Quand vous regardez l’effectif, on a huit attaquants axiaux et seulement deux joueurs capables de jouer sur les côtés. »
La force des convictions
2 décembre : « Je ne démissionnerai pas. »
3 décembre : « Je pars la tête haute. Je me suis vraiment défoncé dans un contexte pas toujours facile. Je ne suis pas aigri et je n’en veux à personne car j’ai la sensation d’avoir tiré le maximum de cette équipe. C’est un échec relatif, nous ne sommes qu’à trois points du podium. Je souhaite surtout à mon successeur de réussir la montée. Je le connais bien car j’ai joué avec lui. »
Qui a dit, le 29 août 2008 : « Ce n’est plus le même fonctionnement. Et il ne me convient plus. C’est tout » ? Celui qui avait dit, le 31 mai 2007 : « L´aventure ajaccienne me tente beaucoup car je me sens capable de relever ce challenge c´est-à-dire la remontée en Ligue 1. Tout me semble réuni pour y parvenir. »
Les bonus d’Elie Baup
1er juin 2009 : « On a décidé d’arrêter le travail en commun. Le président a accepté dans la mesure où ça ne lui coûte pas d’argent. Nantes cherche un entraîneur maintenant. »
24 mai 2009 : « Avec notre retard et notre goal average extrêmement défavorable, nous avons les deux pieds en Ligue 2. En tant qu’entraîneur, j’ai vécu une vraie aventure humaine. »
4 septembre 2008 : « Je ne me sens pas l’âme d’un retraité. Nantes est un très grand club qui a des couleurs et une histoire fantastiques. C’est un effectif intéressant, pas plus ridicule qu’ailleurs. A moi de donner le cadre pour que la compétence se traduise sur le terrain. »
Pendant ce temps-là, Jean-Marc Furlan en est déjà à deux matches sur le banc. « Je n’ai pas de reproches à faire à mes joueurs sur l’état d’esprit. En revanche, on a beaucoup de manques dans tous les autres domaines. »