Ni l’objectif d'une réduction globale de 50% des émissions de gaz, ni l'idée d'une organisation
mondiale de l'environnement, ni aucun objectif chiffré à l'horizon 2020 ou 2050, ni de calendrier sur cet accord en dessous du minima syndical que l’on aurait pu envisager d’apercevoir une nuit
sans lune, derrière un brouillard anglais.
Les 193 pays participants se sont bornés à prendre note sans l'entériner de l'accord de Copenhague
Le fossé s'est creusé entre les pays développés et les pays pauvres ou émergents.
Brice Lalonde ambassadeur de France pour le climat :
Nous payons le prix d'avoir la Chine et les Etats-Unis à bord. Nous ne pouvions pas avoir l'un sans l'autre.
Jean-Louis Borloo et la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno faisaient grise mine.
Pour Yves Cochet et Yannick Jadot, le résultat est désastreux.
Nicolas Hulot a é dénoncé un fiasco.
Pascal Husting, le directeur général de Greenpeace estime :
Cette déclaration ne vaut pas la feuille de papier sur laquelle elle est écrite.
Flash-News disait le 7 décembre dans son article :
Sommet de Copenhague l’avenir d’une terre écologique d’après Kyoto
Le risque est un long communiqué final qui sera vide de décisions, ou pâle de bonnes paroles ».
Ne s’était pas hélas trompé.
Maintenant, on va voir des politiciens s’enorgueillir d’avoir réussit « là » où c’est plus transparent qu’un hologramme, mais ça … ce sera pour essayer de grappiller des points dans les sondages … mais chaque citoyen de quelque pays qu’il soit, s’il est lucide, verra l’étendue de l’échec.