Instinct // 2 1oo ooo tlsp.
Plus d'un mois et demi après avoir regardé le Season Premiere, je me relance enfin dans Dollhouse. Même si le visionnage de la série ne m'est plus désagréable, je traîne toujours des pieds. Aucune excitation à l'idée de découvrir un nouvel épisode. Et ce n'est pas celui-ci qui va relancer la machine. Je ne me suis pas ennuyé, le format 42 minutes sied d'ailleurs beaucoup mieux à la série, mais je n'ai pas été plus emballé que ça. Le fait est que Joss Wedhon et son équipe, comme je le craignais, n'ont pas compris qu'il ne fallait pas tout miser sur Echo ! Cet épisode lui est presque exclusivement consacré une fois de plus. Eliza Dushku trouve d'ailleurs le moyen de faire sa chaudasse alors qu'elle nourrit au sein un bébé. Ca m'a halluciné ! Elle est toujours dans la séduction, avec sa petite bouche gourmande demandeuse et ses regards sous forme d'appels au viol. A coté de ça, elle peut être convaincante quand il s'agit de jouer l'hystérie. Etrange actrice. La mission du jour m'a quelque peu dérouté : je m'attendais à un rebondissement mais il n'est jamais venu. On nous joue la carte du suspense quant aux raisons qui ont poussé le client à faire appel à la dollhouse mais le problème, c'est que l'on a tout deviné dès les premières minutes de l'épisode ! Il ne reste donc pas grand chose à se mettre sous la dent à part le nouveau dysfonctionnement d'Echo qui la pousse à transcender sa mission. On aurait pu éviter le passage façon film d'horreur/thriller bas de gamme où Echo menace le client un couteau à la main, pendant que l'orage gronde. C'était limite ridicule et pas plus stressant que ça. Tout cela nous dirige finalement vers un constat : Echo garde en mémoire ce qu'elle a vécu dans ses précédentes missions, en tous cas une partie. Et on nous l'avait déjà dis dans le précédent épisode. So ? Je passerais sur l'inutilité de Ballard.
J'étais bien content de revoir Mellie/November/Madeleine. On ne sait plus comment l'appeler. Dire qu'au départ ce n'était qu'une porteuse de plats de lasagnes... Je l'aime bien ce personnage et j'aime l'idée d'explorer l'après-Dollhouse. Que devient-on ? Survit-on ? Quels souvenirs garde-t-on ? Les réponses ne sont données qu'en surface mais j'imagine que l'on reviendra sur tout ça plus tard. La scène des retrouvailles entre Mellie et Ballard était pas mal. Il s'est passé quelque chose. Pendant que Sierra (sous-exploitée) et Victor (pas exploité du tout) font de la figuration, le sénateur Perrin, introduit à l'épisode précédent et incarné par Alexis Denisof, nous confirme ce que l'on pensait : il est en fait le nouveau Ballard et il compte bien découvrir la dollhouse, qu'il compare très justement à un réseau de prostitution de luxe d'ailleurs. Il a visiblement des raisons personnelles qui le poussent à mener cette croisade mais elles ne nous sont pas explicitées. C'est en rapport avec sa mère, si j'ai bien compris. Mais le plus intéressant, c'est que sa femme est bien étrange. Sans doute une doll. Le petit génie Topher nous gratifie, de son coté, de ses scènes habituelles moitié-marrantes moitié-irritantes. Et je ne me remets pas de la nouvelle coupe courte d'Olivia Williams. L'est toute pas belle.
// Bilan // Malgré une intrigue principale encore faible, cet épisode de Dollhouse se laisse regarder tranquillement.