«De quoi réduire à néant l’utilité de ces appareils coûteux, de plus en plus employés par l’armée» - ils représentent 36 % du budget 2010 de l’aviation militaire des Etats-Unis - non seulement en Irak mais aussi dans d’autres pays (Afghanistan, Pakistan, Yémen, Somalie).
Cette faille était connue mais volontaire : les vidéos envoyées par les drones aux bases terrestres ne sont pas cryptées, afin d’accélérer l’acquisition des contenus… Jusqu’à présent les autorités américaines ne pensaient pas leurs adversaires capables d’exploiter cette imprudence.
C’est la découverte fortuite dans l’ordinateur portable d’un insurgé chiite arrêté de fichiers vidéo provenant de Predators - les drones utilisés dans la majorité des opérations extérieures américaines - qui a fait découvrir le pot aux roses.
Illustration supplémentaire de l’éternelle compétition entre le boulet et la cuirasse, l’obus et le blindage. La protection a toujours un temps de retard sur les armes et quand elle s’améliore, celles-ci ont fait davantage de progrès.